La Marne (édition Meaux)

Se faire chouchoute­r jusqu’au bout des ongles

- Onglerie « oh my nails ». 26, rue Vacheresse. 01 87 62 22 87. Ouvert du mardi au samedi de 10 h à 19 h. Facebook : ohmynails. www.ohmynails7­7.business. site.

Un nouveau lieu pour se faire une beauté vient d’ouvrir. Mélanie Cohen a inauguré récemment sa boutique, un bar à ongles, Oh my nails, à Lagny-surMarne. Elle y propose des mises en beauté des mains et des pieds.

À 25 ans, la jeune femme est fière d’avoir réalisé ce projet après un changement d’orientatio­n profession­nelle et une première déception. « Après avoir obtenu mon BTS Optique en 2012, j’ai exploré toutes les facettes du métier. Finalement, la dernière expérience m’avait tellement déçue avec la promesse d’un CDI non tenue que j’ai remis en cause toute ma vie profession­nelle. J’ai enfin trouvé ma voie dans ce concept où l’on travaille, où l’on s’investit et où l’on se sacrifie pour soi-même ! ».

Avec la présence de trois autres ongleries dans la commune, Mélanie Cohen a cherché à se démarquer en faisant de ce bar à ongles un lieu de détente intimiste et revigorant. Elle a reçu l’aide de son mari, plombier, et de son beau-père.

Par ailleurs, elle utilise des produits de qualité. « J’achète du vernis des marques ESSIE et O.P.I. qui sont certes plus cher mais qui tiennent plus longtemps. Surtout, ils ne provoquent pas d’allergie. » Elle a également fait un choix concernant le gel de constructi­on. « Il rallonge et consolide les ongles sans les abîmer contrairem­ent à la pose de capsules ou de résine, communémen­t appelé fauxongles. » Pour finir, Mélanie Cohen propose des massages et gommages des mains et des pieds.

Une esthéticie­nne embauchée

À la tête de sa première boutique, Mélanie Cohen a déjà connu un revers cinglant : «j’ai suivi une formation de prothésist­e-ongulaire mais malheureus­ement, elle n’a pas été reconnue car l’école a déposé le bilan entre-temps ! » Elle a donc été forcée d’engager une esthéticie­nne à temps plein qui se charge des soins. « Quant à moi, en attendant de pouvoir exercer, je gère tous les aspects financiers, d’agencement, d’accueil et de conseils aux clientes grâce à un stage effectué à la chambre des métiers, à Paris ».

« Je ne veux pas m ’ arrêter là ! »

Une dizaine de clients par jour

Malgré les nuits blanches et les angoisses, Mélanie Cohen garde toute la ferveur nécessaire à une entreprise en devenir. « Nous accueillon­s une dizaine de clientes chaque jour et j’espère en recevoir entre quinze et vingt très prochainem­ent. » Pour les attirer, elle soigne la décoration de sa vitrine avec « des bijoux et des bougies à s’offrir ou à offrir ».

Des projets, Mélanie Cohen n’en manquent pas. « Je souhaite encore évoluer, proposer des extensions de cils, faire les soins à domicile. Je ne veux pas m’arrêter là ! ». ■

Newspapers in French

Newspapers from France