La Marne (édition Meaux)

Il casse la porte d’entrée de la mairie

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Les portes vitrées de la mairie de Mitry-Mory n’ont pas résisté à la colère d’un homme. Mardi 9 janvier, à 11 h, il se présente à l’Hôtel de Ville. Enragé de ne pas obtenir de logement, il décide de se venger sur les portes en y mettant un coup de pied, selon la police

Les employés « sont choqués »

Elles ont volé en éclat. Le préjudice est estimé à 5 000 €.

Un des employés a été légèrement blessé. Ils sont tous « extrêmemen­t choqués », selon la maire de la commune. Ils n’ont pas travaillé l’après-midi.

La mairie a été sécurisée pour la nuit.

« C’est la première fois que nous vivons ce genre de geste. Le coup de pied et les mots ont été extrêmemen­t violents », décrit la maire de Mitry-Mory, Charlotte FarideBlan­diot (PCF). « Je ne souhaite plus que cet homme ait accès à la mairie. J’espère qu’une mesure d’éloignemen­t sera prise par la justice. »

Il voulait un logement

L’homme a été interpellé par les policiers de Villeparis­is. Il a été placé en garde à vue. Il a expliqué son geste par son agacement de ne pas obtenir de logement alors qu’il vit dans sa voiture. Il rencontre de grandes difficulté­s financière­s. Par téléphone, il a assuré qu’il n’avait pas donné de coups de pied mais a bousculé un des agents municipaux. C’est en tombant qu’il aurait cassé la vitre, selon ses dires.

« Cet homme était déjà venu. Il s’est adressé aux trois agents d’accueil pour sa demande de logement récemment faite. Ce n’est pas par la violence ni par l’ultimatum que cet homme va obtenir un logement », a confié l’élue locale. « Nous avons 1 300 demandeurs de logements dont 650 Mitryens. »

L’homme nous a indiqué avoir perdu son travail car il n’avait plus de logement.

Il était déjà connu par les services de police notamment pour conduite en état d’ivresse. Element que le principal intéressé conteste.

Les magistrats ont décidé de le convoquer le 14 avril prochain.

Le dilemme des mairies

La maire de Mitry-Mory met en avant le dilemme des collectivi­tés. Elles doivent accueillir du public tout en assurant une certaine sécurité. « On doit rester ouvert et accessible mais face à des situations difficiles comme celles-ci, une vraie question de sécurité se pose. »

Dans les locaux de la mairie, une charte est affichée. Elle explique les comporteme­nts à adopter prônant donc le respect.

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Enervé, l’homme a cassé les portes vitrées de l’Hôtel de Ville.

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