La Marne (édition Meaux)

Najette Rezeg marathon woman

- Pascal Pioppi

La Meldoise est une référence dans le milieu de la course à pied. Cette athlète prend un évident plaisir à dépasser ses objectifs mais aussi à s’intégrer dans le cercle amical du club meldois avec son groupe d’amies.

On peut dire que j’ai toujours aimé le sport mais de loin car je pratiquais le sport uniquement lorsque j’étais au collège et au lycée. La pratique de la course à pied est venue plus tard et ce depuis que j’ai rencontré mon amoureux. C’est lui qui m’a donné le goût de cette pratique quand je l’ai connu. Je courais avec lui mais je ne tenais pas plus de 10 minutes. Ensuite, il m’a encouragée à m’inscrire à un club et j’ai choisi celui de Meaux. Jamais je me serais dit que je pratiquera­is un jour ce sport d’endurance et encore moins faire quatre marathons.

Votre premier souvenir marquant ?

Mon premier 10 kilomètres au Courissime­aux en 2004. J’étais tellement fière en bouclant la distance en une heure. Je m’en souviendra­i toute ma vie. Que représente l’apport du sport ?

Anxieuse comme je le suis, cela m’apporte une sérénité, un bien-être. On y apprend le goût de l’effort, la rigueur, et le travail qui paye. La course à pied c’est aussi rester humble sans se prendre trop au sérieux. Cela m’aide dans mon quotidien, j’occupe un métier qui demande beaucoup d’énergie pour s’occuper des autres, la course à pied me permet d’évacuer, de partager de bons moments avec d’autres athlètes et ceux de mon club.

Ce sport m’a beaucoup appris sur moi-même, le fait d’aller jusqu’au bout, de ne pas lâcher, d’être persévéran­te, patiente, sans oublier la discipline qu’il faut appliquer. C’est d’abord un combat contre soi-même. Plus beau souvenir sportif ?

Mon premier marathon celui de Paris, le fait d’être allée jusqu’au bout sans m’arrêter car c’est quand même 42 kilomètres et 195 mètres, comme dit mon père, ce n’est pas de tarte. Je m’étais lancé ce beau défi que j’ai toujours gardé en mémoire. C’était une belle aventure. J’étais fière de moi, je passais du 10 kilomètres au marathon. Là je me suis dit ouah ! Jamais je ne me serais imaginée un jour réaliser cet exploit. J’avais toujours regardé cette course à la télé.

Le sport, passion ou dépendance ?

Je dirais une dépendance dont je ne peux plus me passer. J’ai intégré ce sport dans ma vie.

Quel est le coût d’une saison ?

C’est un investisse­ment certes, mais pas au point de se ruiner. Le budget peut s’élever jusqu’à 350 € par an environ. Quels sont vos modèles en sport ?

Killian Jornet et Paula Radcliffe, je suis très admirative des grands sportifs humbles et qu’on a envie de rencontrer. Chez nous, j’admire Bruno Philipona un grand champion, ainsi que Larbi Zéroual, un grand de la course à pied.

« Mo n rêve seraitde me lancer su r la Diago nale des Fo u s »

Vos objectifs en 20 1 8 ?

Viser le semi-marathon de Paris qui arrive et améliorer mon temps.

Quel est votre rêve sportif inaccessib­le pour l’instant ?

Je dirais la Diagonale des Fous… Allez soyons fous…

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