La SNCF pense au confort des voyageurs
Avec le projet P +, l’entreprise lance une réflexion globale sur la ligne P du transilien avec élus, associations et usagers. Dès le premier trimestre 2018, des abris seront installés dans six gares seine-etmarnaises.
Électrification de la partie sud de la ligne, nouveaux trains, amélioration de l’accueil, construction d’abris pour les voyageurs, augmentation du nombre de rames…
La ligne P du transilien est au centre de toutes les attentions de la SNCF. La fréquentation de la ligne est croissante. Entre 2015 et 2016, elle a connu une augmentation de 9,5 % et de 7,3 % en 2017.
Cette fréquentation en hausse oblige la SNCF à moderniser le réseau en continuant l’électrification de la partie du sud et en récupérant de nouveaux trains. Deux AGC, achetés par la région Ile-de-France, sont déjà arrivés entre la gare de l’Est et La Ferté-Milon.
Six abris dès mars
Pour améliorer les conditions de voyage, la SNCF va mettre en oeuvre dès le premier trimestre 2018 des abris de quai chauffés, dignes des gares TGV. Ces abris confortables avec places assises, wifi et information voyageurs vont être installés dans les gares de Nanteuil-Saâcy, Lizysur-Ourcq, Mouroux, Crouysur-Ourcq et Isles - Armentières - Congis.
Le premier de ces abris nouvelle génération sera installé en gare de Lizy-sur-Ourcq. À l’avenir, les gares de Changis, Couilly, Mortcerf seront aussi équipées de ces équipements.
Allongement des trains
Pour éviter que les trains soient en sur ou sous capacité, la SNCF va étudier pendant trois ans le comportement des voyageurs, pour voir les changements qui peuvent être apportés.
« C’est une ligne qui connaît un boom énorme. Le point noir, c’est la saturation des trains. On peut travailler pour être mieux au bon moment », explique Franck Renault, directeur des lignes E, P et T4.
Des mesures vont être prises pour proposer un train multiple à 19 h 51 entre Meaux et Château-Thierry. D’autres trains vont être rallongés dans les heures creuses entre Meaux et Chelles.
Concernant la partie nord, l’entreprise a demandé à la région Grand-Est si des trains pouvaient aller jusqu’à La Fertésous-Jouarre mais « ils ne sont pas du tout favorables ».
Dépannage express
Pour éviter que les voyageurs ne soient trop touchés par les pannes, la SNCF a mis en place des brigades de dépannage mobile. « Près de 800 dépannages ont été réalisés en dehors des technicentres avec un taux de 94 % de remise en service », explique Franck Renault. Ces dépannages express évitent aux trains de repasser par les technicentres.
Une délocalisation des services de maintenance sera en place à Vaires-sur-Marne en 2019 avec un site de maintenance légère. Il permettra une maintenance plus rapide des trains.