La Marne (édition Meaux)

Des tapas à déguster en centre-ville

- O Casa, 15 rue Darnetal, à Meaux. Ouverture jusqu’à 21 h 30 en semaine et jusqu’à 23 h les vendredis et samedis. Facebook : ocasaresta­urant

Ouvert depuis fin novembre, O Casa trouve petit à petit sa place dans la vie meldoise, avec un argument de poids : être le seul restaurant du centre-ville à proposer des plats espagnols, et notamment les fameuses tapas, toujours populaires lorsqu’arrivent les beaux jours. D’ici là, les premiers clients commencent déjà à revenir, après une entrée matière un peu timide. « Ils étaient peut-être un peu inquiets de voir des Indiens qui font de l’espagnol », rit Piralitha Selvarajah, femme du patron du restaurant.

Trois expérience­s en une

Ce choix ne doit pourtant rien au hasard ou à l’opportunis­me : avec son époux Vijayaraj, ils réfléchiss­aient depuis déjà deux ans à se lancer dans une affaire. Ce dernier étant barman de formation, le couple cherchait plutôt dans ce domaine, jusqu’à l’interventi­on de Jeyasuthan, son beau-frère, chef de son état : « Il a 15 ans de métier dans la restaurati­on espagnole, c’est quelque chose qu’il maîtrise à 100 %. »

Les trois associés décident alors de conjuguer leurs expérience­s. Le choix de la localité se fait rapidement : Piralitha connaît bien Meaux, puisqu’elle travaille à l’hôpital. Ce qui n’a pas empêché quelques bonnes surprises, notamment dans les relations de voisinage : « On a été impression­né par l’amabilité des autres commerçant­s, c’est une relation vraiment agréable. Beaucoup d’entre eux sont venus dès le premier jour, on dirait qu’il n’y a pas de concurrenc­e. »

Ouverture tous les jours

Il faut dire qu’O Casa a une particular­ité autre que sa carte : l’endroit est ouvert tous les jours, y compris le soir, chose plutôt rare dans le centre-ville. Comme le résume Vijayaraj, « les tapas, ça passe plus facilement le soir. » Pour le couple, l’idée est aussi de contribuer à dynamiser le quartier, ce qui passe aussi par les vies nocturne et dominicale.

« Les gens se disent qu’il n’y a rien le soir et à 20 h, les rues se vident. Mais on a l’impression que ça commence à changer. On a vraiment envie d’aider à développer le centre-ville ». Piralitha opine : « Au début, quand on ouvrait le dimanche, il n’y avait personne ! Puis des gens ont commencé à réserver à midi via la Fourchette.com, et on a bien vu que les clients appellent d’autres clients. »

Encore des projets

Dans les mois à venir, les associés entendent continuer à se développer et mobiliser une clientèle de fidèles. Avis aux amateurs, ils envisagent entre autres d’exposer différents artistes dans le restaurant, de manière mensuelle. Mais surtout, tapas obligent… « On attend l’été impatiemme­nt ! », histoire de pouvoir réellement inaugurer « une belle terrasse ».

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