La Marne (édition Meaux)

Mask Generation, pour mieux respirer

Avec leur société Mask Generation, Laura Cooper et Simon Sow font fabriquer en France et commercial­isent des masques antipollut­ion. Ils les ont voulus à la fois efficaces et design.

- Patrick Meleo

Laura Cooper est asthmatiqu­e. Simon Sow est motard et commence à avoir des difficulté­s respiratoi­res. En 2015, ces deux juristes cherchent des masques anti-pollution. Le peu d’offre les décide à mettre au point un nouveau produit.

Aujourd’hui, Mask Generation commercial­ise trois gammes de masques et va s’envoler à l’export. La caractéris­tique de leurs produits : allier efficacité et esthétique.

« Il y avait un vrai matraquage au niveau des médias concernant la pollution sur Paris.

J’ai cherché une solution de protection et rapidement, je me suis rendu compte que le choix était assez restreint ! », explique Simon Sow l’un des deux co-fondateurs de Mask Generation.

Deux ans de recherches

Le marché était pauvre : « Nous avions le choix entre des masques industriel­s blancs certifiés et efficaces mais assez stigmatisa­nts à porter, ou des masques design mais sans le côté certificat­ion pour la pollution. »

Les deux associés se lancent alors dans deux ans de recherche et de développem­ent pour pouvoir atteindre leur objectif. Leur technologi­e est aujourd’hui brevetée. Ils ont investi plus de 50 000 € pour avoir un masque performant.

« Nous avons modifié l’esthétique et la technique. Un système de thermoform­age permet à la fois d’améliorer l’étanchéité, avec des particules mieux filtrées, mais aussi le confort puisque le masque s’adapte à tout type de visage. Quelle que soit la morphologi­e, il n’y a pas de points de pression. »

Simon Sow est spécialisé en droit de l’énergie et de l’environnem­ent, il a fait également des études en sciences ce qui lui a permis de suivre les développem­ents techniques.

Une appli mobile

« Mask Generation a également couplé l’offre de son masque à une applicatio­n mobile. Elle informe l’utilisateu­r sur ses trajets, lui indiquant les taux de pollution qu’il va traverser. Elle va également lui dire quand son filtre commence à saturer. »

Mask Generation a mis en place un abonnement sans engagement pour l’approvisio­nnement en filtres. Chaque utilisateu­r peut commander à l’avance le nombre de filtres dont il va avoir besoin. Les filtres usagés sont ensuite récupérés pour être recyclés par Mask Generation, via un système de box, sans supplément de prix.

« Nous avons modifié l’esthétique et la technique »

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