La délinquance routière en forte hausse
Cérémonie annuelle à la gendarmerie de Saint-Soupplets, jeudi 15 février. La brigade du nord Seine-et-Marne, qui couvre une vingtaine de communes, a présenté ses chiffres de l’année 2017. « Les chiffres pour cette année sont plutôt bons », se félicite le lieutenant Grosso. Il part donc sur une bonne note puisqu’à compter du 1er août, il quitte sa brigade après quatre ans de bons et loyaux service.
1 700 infractions routières
Sur les biens et les personnes, la tendance est à la baisse des infractoins. Sur la route, c’est une autre histoire. En 2017, sur l’arrondissement de la gendarmerie, les forces de l’ordre ont relevé 1 700 infractions routières. « On est passé de 1 200 en 2016 à 1 700 en 2017 », détaille le lieutenant Grosso.
Une augmentation des chiffres qui peut être due à une augmentation de la pression de la gendarmerie. Le chef de la brigade affirme que « parfois, les gens roulent très vite ». L’année dernière, 236 infractions de vitesse ont été relevées dont 30 en grande vitesse.
Concernant l’alcoolémie et les stupéfiants, 68 personnes ont été contrôlées positives. Au total, sur l’année 2017, ce sont 55 permis de conduire qui ont été retirés par les gendarmes de Saint-Soupplets.
Légère hausse des cimes et délits
L’année dernière, la brigade a atteint le taux de 42,86 % de résolutions d’affaire concernant les atteintes aux biens et aux personnes. Sur les trois dernières années, il y a eu « une baisse sensible de la délinquance avec -10 % en trois ans », affirme le lieutenant. Le ratio sur le secteur s’établit à 25 crimes et délits pour 1 000 habitants.
Si sur les trois dernières années la tendance est à la baisse, l’année 2017 a connu une augmentation de 6 % des crimes et délits sur la circonscription. « L’année dernière, nous en avons eu 547 contre 516 en 2016. On comptabilise une augmentation des violences parce que les gens viennent plus facilement déposer plainte », explique le lieutenant.
Gendarmerie de proximité
Il n’y a pas que la police nationale qui se remet au goût du jour en termes de sécurité de proximité. « Cette année, notre évolution majeure est la mise en place de la police de sécurité du quotidien », affirme le chef de la brigade. La gendarmerie veut anticiper les directives gouvernementales en l’appliquant dès maintenant. « Deux ou trois gendarmes iront à la rencontre des gens et leur parleront. Ils ne feront que ça pendant 4 heures par jour »
Depuis le 1er février, la gendarmerie a mis en place la « main courante gendarmerie ». Le principe est le même que dans les commissariats : les personnes peuvent venir faire « remonter des informations sans qu’il y ait forcément une infraction. Ça permet que ce soit plus officiel et de laisser une trace. ».