La Marne (édition Meaux)

Christophe Leclerc prend le commandeme­nt du groupement Nord

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Depuis le 13 février, le Groupement Nord des sapeurs-pompiers a un nouveau commandant. Présent dans les murs – et sur le terrain – depuis le mois d’octobre, le lieutenant-colonel Christophe Leclerc a officielle­ment pris ses fonctions au terme d’un hiver qui se sera chargé de lui offrir « un beau baptême du feu, même si en l’occurrence il ne s’agissait pas de feu », sourit le natif de Provins, pompier depuis près de 25 ans.

« Ce sont eux qui font l’essentiel du travail »

Entre les inondation­s et la neige, certains des onze centres de secours du secteur, notamment celui de Saint-Germain-surMorin (qui couvre Condé-SainteLibi­aire et Esbly), ont en effet été particuliè­rement sollicités. « Cela a été une forte mobilisati­on, certes de ma part mais surtout des centres concernés. Ce sont eux qui font l’essentiel du travail, pas moi. »

La remarque donne le ton : pour le lieutenant-colonel Leclerc, qui définit avant tout son rôle comme celui d’une « courroie de transmissi­on », le rapport humain est au coeur de la fonction. « Je pense que c’est une activité de proximité, pas quelque chose qui se gère à distance depuis un bureau. En quatre mois, j’ai déjà passé beaucoup de temps dans les centres de secours et je compte continuer ainsi. » Un réflexe naturel pour un gradé qui, avant ce poste, dirigeait le service promotion et développem­ent du volontaria­t à Melun, soit le versant ressources humaines des pompiers volontaire­s (ils sont plus de 3 000 en Seine-et-Marne).

Désormais à la tête d’un groupement territoria­l équivalent à la sous-préfecture de Meaux (exceptions faites de Villeparis­is et Claye), il entend bien continuer à privilégie­r l’humain dans ses fonctions de soutien des centres de secours. « C’est un rôle qui évolue depuis quelques années. On est beaucoup plus dans l’accompagne­ment, désormais, qu’il s’agisse de management, de résolution de problémati­ques, d’évolutions des structures… »

Le métier de sapeur-pompier lui-même est en constante évolution, loin des images d’Épinal : « grâce aux différente­s règles de prévention, nous avons beaucoup moins d’incendies qu’autrefois, tandis que la part de secours aux personnes a augmenté au fil des années, jusqu’à représente­r aujourd’hui 90 % de notre activité. »

Composé d’un peu plus de 200 profession­nels pour 500 volontaire­s, le Groupement Nord a des activités très diverses, suffisamme­nt pour que « chacun puisse y trouver son compte. Profession­nels et volontaire­s partagent une même passion », toute entière tournée vers un objectif : porter secours, « tout simplement. C’est notre mission et notre vocation. »

Beaucoup moins d’incendies

Mardi 13 février, malgré un froid glacial, l’équipe de tournage de l’émission Midi en France a enregistré l’une de ses émissions à Meaux, avec Vincent Ferniot.

Dès 12 h, l’équipe de tournage a commencé à enregistre­r l’émission qui sera diffusée du 26 au 30 mars, sur France 3 à partir de 11 h 20.

Le fromage était évidemment au centre de toutes les attentions, avec notamment la présence de la confrérie du brie de Meaux. Mais ce n’est pas la seule pépite meldoise que Vincent Ferniot mettra en avant dans son émission. Le musée de la Grande Guerre, la cathédrale et l’ensemble de la cité épiscopale seront mis en valeur dans l’émission.

Elle sera diffusée sur France 3 du 26 au 30 mars.

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