La mairie veut conserver « un service de qualité à Orgemont »
Pour répondre aux besoins de santé des Meldois et des habitants du Pays de Meaux, Jean-François Copé s’est « mobilisé pour garantir une offre de soins accessible et de qualité sur le territoire, bien que la santé ne relève pas initialement de ma compétence de maire ».
Devant la décision du Grand Hôpital de l’Est Francilien (GHEF) de vendre le site d’Orgemont d’ici 2020, le maire de Meaux assure rester vigilant quant aux conditions de travail des personnels et d’accueil des résidents de l’Ehpad.
Le maire de Meaux reste très attentif à l’offre de soins proposée sur le territoire : « je suis vigilant à l’amélioration de la qualité de service délivrée par l’hôpital de Meaux ».
Pour autant, cela ne relève pas de sa compétence de maire. En concertation avec les élus des communes sur lesquels les hôpitaux du Ghef sont implantés, Jean-François Copé a « directement pris en main la mise en oeuvre de solutions pour enrayer l’engorgement des Urgences avec le directeur général du Ghef et le président de la commission médicale d’établissement, en réunissant récemment les personnels médical et non-médical concernés ».
17 médecins au pôle médical du Marché
L’un des motifs de consultation non justifiée aux Urgences réside dans le manque de médecins de ville. Pour combler ce vide, la Ville de Meaux a mis en place plusieurs plans d’actions, dont l’un a consisté à ouvrir le pôle médical, dans le quartier du Marché.
Créé il y a deux ans, il accueille aujourd’hui dix-sept professionnels de santé.
Concernant les seniors, le maire de Meaux veut s’assurer du maintien « d’un service de qualité à Orgemont en veillant à un choix qui protège les patients et les personnels ».
Reprise d’Orgemont en 2020
La procédure de vente est loin d’être achevée puisque les dossiers de reprise sont en train d’être étudiés. Le choix d’un repreneur sera ensuite suivi d’une phase de négociations afin d’obtenir des garanties sur la qualité de service et les tarifs appliqués. La reprise devrait être effective seulement en 2020.
Concernant les personnels du site, JeanFrançois Copé est ferme : « ils resteront fonctionnaires du Ghef, soit mis à disposition du partenaire privé, soit dans les services de l’hôpital public, selon leur choix ».
Avec son équipe, en partenariat avec la direction du groupement hospitalier, il souhaite par ailleurs que « certaines conditions soient prises en compte : la qualité de service pour les résidents avec des conditions d’accueil maintenues ; des tarifs attractifs ; des conditions de travail des personnels qualitatives ».