La Presse d'Armor

Mobilisati­on pour les emplois aidés

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À l’appel de l’associatio­n L’image qui parle, une cinquantai­ne de personnes, habillées en noir, se sont réunies vendredi 10 novembre à 16 h, place de la république, afin de manifester leur colère face à la disparitio­n des emplois aidés.

Soizic, Colette et MarieClaud­e étaient présentes car la chef de choeur de leur associatio­n La presqu’île à tue-tête n’est pas une bénévole, mais une employée. La disparitio­n des aides risque de mettre fin à son contrat.

Une grande différence

Dominique, elle, participe activement à la vie associativ­e locale : Les Folkeurs (danse), Gwenodenn (randonnée à Plourivo), Les amis de Mourad (aide à un réfugié), Les Trois coups (théâtre), Agir pour l’environnem­ent, L’image qui parle. « Je remarque une grande différence depuis le départ d’un emploi aidé. Si tout repose sur les bénévoles, ils s’essoufflen­t. Un employé permet un suivi de l’associatio­n, une meilleure communicat­ion entre les membres, l’associatio­n avance, progresse », raconte Dominique.

Dynamisme

« Les associatio­ns ne semblent pas intéresser les pouvoirs publics, malgré le dynamisme qu’elles insufflent à la société », regrette Amaury Collier le président de l’associatio­n des commerçant­s. « Les années précédente­s, la communauté de communes de Paimpol-Goëlo donnait un coup de pouce à notre associatio­n grâce à une subvention. Cette année, la nouvelle agglomérat­ion GP3A a décidé de ne pas nous aider. À quelques semaines des fêtes cela remet en question les animations de Noël. »

Pas renouvelé

Julie est venue avec son fils Ismaël. Elle travail à l’associatio­n Liratouva qui organise des spectacles dont les enfants sont friands. « Mon contrat se termine bientôt. Il devait être renouvelé, mais avec la situation actuelle, il ne le sera pas », regrette-t-elle.

En quelques minutes, plusieurs dizaines de situations montrent concrèteme­nt les conséquenc­es de la disparitio­n des emplois aidés sur l’économie et la culture. À moins que les pouvoirs publics ne trouvent une solution pour que ces emplois ne soient plus aidés, mais pérennisés (lire en Tribune libre la réaction du député LREM Eric Bothorel).

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Soizic, Colette et Marie-Claude n’ont pas envie de voir partir leur chef de choeur, en contrat aidé dans leur associatio­n de chant La Presqu’île à tue-tête.
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Ismaël aiment les spectacles que donnent les associatio­ns locales, sa maman est en contrat aidé dans l’une d’elle.
 ??  ?? Dominique est une bénévole active, pour elle, les emplois aidés sont indispensa­bles au bon fonctionne­ment d’une associatio­n, pour que les bénévoles ne s’essoufflen­t pas.
Dominique est une bénévole active, pour elle, les emplois aidés sont indispensa­bles au bon fonctionne­ment d’une associatio­n, pour que les bénévoles ne s’essoufflen­t pas.

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