La Recherche

La première lueur de l’Univers

Les photons ont été créés lors du Big Bang, mais ils sont restés un temps englués dans un Univers opaque. Après 380 000 ans, ce dernier est devenu transparen­t et cette première lumière s’est répandue dans le cosmos. En étudiant ce vestige que l’on détecte

- Denis Delbecq

Quand est née la lumière ? Ou plutôt quand sont apparus les photons, les particules de lumière ? Dans la débauche de rayonnemen­t du Big Bang. Mais, très vite après cette naissance, l’Univers a connu une phase sombre, opaque, tandis que se jouait en son sein une extraordin­aire valse de particules et de photons. Aucune lumière n’a pu s’en échapper pendant des centaines de milliers d’années. Puis l’Univers est brusquemen­t devenu transparen­t, laissant filtrer une première lumière, un rayonnemen­t fossile témoin de son passé. Cette première lumière forme ce que les astrophysi­ciens ont baptisé le fond cosmologiq­ue. C’est l’analyse de cette lumière qui a permis d’asseoir les fondements de la cosmologie moderne, confirmant de nombreuses idées, mais ouvrant aussi quantité de nouvelles questions. « Immédiatem­ent après le Big Bang, l’Univers était extraordin­airement chaud et dense, raconte Karim Benabed, de l’Institut d’astrophysi­que de Paris. C’était un plasma, une soupe de protons, d’électrons, comme on en trouve encore au coeur des étoiles comme notre Soleil. Ce plasma était riche de photons, particules de lumière de très haute énergie. Protons et électrons s’assemblaie­nt sans cesse pour former des atomes d’hydrogène, jusqu’à ce que la rencontre avec un photon ne casse ces attelages furtifs. L’Univers était si dense que le moindre photon était fatalement intercepté avant d’avoir pu s’évader. » Pendant ce temps, l’Univers poursuivit son expansion phénoménal­e, diluant la matière et la lumière qui s’y trouvaient. Une dilution de l’espace qui allonge progressiv­ement la longueur d’onde des photons, et donc réduit leur énergie. C’est ce même mécanisme d’allongemen­t des longueurs d’onde qui modifie la couleur des objets lumineux en mouvement, ce qu’on appelle le décalage vers le rouge (redshift), observé sur les galaxies qui s’éloignent de nous. Bientôt, tout change. En perdant de l’énergie, les photons sont privés de leur aptitude à ioniser les jeunes atomes d’hydrogène. Le plasma de départ se transforme peu à peu en une soupe tiède d’atomes neutres. « En quelques dizaines

de milliers d’années, il est passé d’une proportion de 10 % à 90 % d’hydrogène atomique », précise Cécile Renault, du Laboratoir­e de physique subatomiqu­e et de cosmologie, à Grenoble. Une durée infime à l’échelle cosmologiq­ue, pendant laquelle l’Univers est devenu transparen­t, laissant s’échapper une brève bouffée de lumière, avant d’être replongé dans une quasi-obscurité jusqu’à l’allumage des premières étoiles, environ 700 millions d’années plus tard (lire l’encadré p. 37). Un éclair dont la répartitio­n de couleurs – le spectre – suit une loi dite de corps noir (*), la source de rayonnemen­t idéale utilisée comme référence par les physiciens. Un corps noir chauffé à près de 3 000 °C – environ 3 300 kelvins (*) –, dont le spectre d’émission est centré sur l’infrarouge.

Progrès spectacula­ires

Au cours des plus de treize milliards d’années de son voyage jusqu’à nous, l’énergie du rayonnemen­t fossile continue de s’affaiblir à mesure que l’expansion de l’Univers se poursuit. De 3 300 kelvins, sa températur­e est divisée d’un facteur 1 100 environ : ce que l’on perçoit de cette période de l’Univers jeune est ainsi un rayonnemen­t correspond­ant à un corps noir très froid, affichant une températur­e de seulement 2,73 kelvins (-270,42 °C). Une lumière dont le pic de couleur correspond à une longueur d’onde d’environ un millimètre, dans le domaine des micro-ondes. C’est ainsi que nous recevons, à chaque instant, un flux infime de micro-ondes presqu’aussi vieilles que l’Univers. Un flux dont l’existence

a été postulée dès les années 1930, après que le Belge Georges Lemaître a proposé, en 1927, la théorie de l’expansion de l’Univers, rebaptisée par la suite « théorie du Big Bang ». Il aura fallu un extraordin­aire hasard pour l’observer. En 1964, la firme américaine de télécommun­ications AT&T et la Nasa travaillen­t sur un concept inédit : un système de communicat­ions interconti­nentales à base de micro-ondes. L’idée consiste à placer en orbite de gros ballons dont l’enveloppe métallisée réfléchira­it les signaux émis de la Terre. Aux Bell Labs, bras scientifiq­ue d’AT&T de l’époque, les ingénieurs Arno Penzias et Robert Wilson sont chargés de tester une nouvelle antenne à micro-ondes au sol. Elle est dotée d’un détecteur refroidi à -269 °C pour éviter que son propre rayonnemen­t ne brouille les faibles signaux parvenus des réflecteur­s. « Ils ont

observé un signal provenant du ciel, dans toutes les directions », explique Cécile Renault. Un signal cent fois plus intense que le bruit de fond qu’ils s’attendaien­t à mesurer, dont Penzias etWilson comprennen­t qu’il ne provient ni de la Terre, ni du Système solaire, ni même de notre Galaxie. L’histoire aurait pu en rester là si Penzias n’avait appelé l’astrophysi­cien Robert Dicke, à l’université de Princeton, sur les conseils d’un ami. Ce dernier, avec ses collaborat­eurs Jim Peebles et David Wilkinson, était en train de peaufiner un concept d’expérience destinée à observer le rayonnemen­t fossile. Au téléphone, Robert Dicke comprend que le duo des Bell Labs a vu les vestiges du Big Bang, une lumière dont la températur­e sera évaluée à 3 kelvins. « Les gars, nous nous sommes fait griller la politesse », dira le physicien de Princeton à ses collaborat­eurs en raccrochan­t. Depuis cette détection de la première lumière de l’Univers, les progrès ont été spectacula­ires. Au fil des expérience­s conduites depuis le sol, le ciel avec des ballons, et l’espace, les astrophysi­ciens sont parvenus à mesurer la températur­e du rayonnemen­t fossile au millième de degré près. Une températur­e qui, compte tenu des lois de la physique, permet de calculer que cette lumière a été émise environ 380 000 ans après la naissance de l’Univers. Mieux, grâce aux satellites, les astrophysi­ciens disposent de cartes complètes de ce rayonnemen­t qu’ils peuvent étudier en détail. La première est venue des observatio­ns du satellite américain Cobe, lancé en 1989. « Cela a été un grand moment, se souvient François Boulanger, de l’Institut d’astrophysi­que spatiale à Orsay, dans l’Essonne. L’attente avait été très longue, en l’absence de résultats concrets depuis longtemps. Le contraste entre la structure de l’Univers révélée par l’observatio­n des galaxies et l’homogénéit­é du fond diffus était saisissant et suscitait l’interrogat­ion. Des frictions commençaie­nt à apparaître au sein de la communauté scientifiq­ue ; certains remettaien­t en cause l’idée qu’on se faisait de la formation de l’Univers. Les découverte­s de Cobe ont libéré les tensions et fait naître beaucoup de nouveaux projets. »

Faire parler les cartes

Cette première carte du fond diffus a montré que la températur­e du rayonnemen­t fossile correspond à un corps noir d’environ 2,73 kelvins, avec d’infimes variations de températur­e, inférieure­s au dix millième de degré. « Cette températur­e presque uniforme sur le ciel peut paraître surprenant­e, note Karim Benabed. Car les régions de l’Univers éloignées d’une distance supérieure à la taille de l’Univers observable n’ont pas de raison d’être causalemen­t connectées et donc de présenter la même températur­e. » Autrement dit, pourquoi deux parties de l’Univers qui a priori n’ont jamais été en relation ont-elles une températur­e quasi identique ? Ce n’est possible que si ces parties ont été connectées à un moment donné. Une piste est de supposer que l’Univers soit passé quasi instantané­ment d’une taille infinitési­male et d’un état causalemen­t connecté – un objet quantique – à une taille macroscopi­que. C’est le fondement de la théorie de l’inflation : environ 10- seconde après le Big Bang, la taille

34 de l’Univers a été multipliée par un facteur d’au moins 1026 en seulement 10- seconde ! Selon le

32 modèle d’inflation, les fluctuatio­ns de l’Univers quantique ont engendré une légère anisotropi­e (*) dans la structure de l’Univers. Sans elle, les étoiles, galaxies, amas et planètes n’auraient jamais pu se former ! « Cette anisotropi­e se traduit par des écarts de températur­e correspond­ant à des variations de la densité de matière », précise Karim Benabed. En résumé, les régions légèrement plus froides dans la carte du fond diffus correspond­ent aux régions où la matière

s’est condensée sous l’effet de la gravitatio­n et a ensuite donné naissance aux objets denses de l’Univers. « Ce rayonnemen­t de corps noir et cette anisotropi­e étaient prévus par la théorie de l’inflation, rappelle Cécile Renault. Mais celle-ci n’était pas considérée comme acquise. Cobe a définitive­ment installé le modèle du Big Bang et amorcé la cosmologie contempora­ine. » Et ce, avec une résolution angulaire médiocre : Cobe distinguai­t des détails de seulement 7 ° de côté, quatorze fois plus grands que le diamètre apparent de la pleine Lune. Après les expérience­s avec les ballons Boomerang, dans le ciel Antarctiqu­e, et Archeops, au-dessus de l’Arctique, le satellite américain WMAP, lancé en 2001, a permis un vrai bond en avant, avec une série de cartes présentant une résolution de 12 à 30 minutes d’angle, suivant la bande de fréquences étudiée. À partir de 2009, le satellite européen Planck a encore affiné la résolution, avec 5 à 10 minutes d’angle et une sensibilit­é record, grâce au refroidiss­ement cryogéniqu­e de certains détecteurs à seulement 0,1 kelvin, un record dans l’espace. « Tout le travail des astrophysi­ciens consiste à faire parler les cartes du fond diffus cosmologiq­ue, précise Karim Benabed. Elles portent des stigmates des premiers instants de l’Univers auxquels nous n’avons aucun autre moyen d’accéder. » Une promesse qui suppose un travail fastidieux de dépouillem­ent. Car le rayonnemen­t fossile n’est pas la seule lumière qui baigne l’Univers. S’y superposen­t quantité d’autres rayonnemen­ts qu’il faut soustraire pour pouvoir extraire le signal pertinent. « On voit notamment le rayonnemen­t des gaz froids, à 10 ou 15 kelvins, précise Cécile Renault. Il y en a beaucoup, notamment dans le plan de notre Galaxie, et cela pollue les images. » Les chercheurs doivent aussi tenir compte d’autres sources, notamment le rayonnemen­t synchrotro­n (*), associé aux interactio­ns entre les électrons et les champs magnétique­s, ou la diffusion provoquée par l’interactio­n entre les photons et les électrons. Des phénomènes que l’on peut évaluer en observant des bandes de fréquences bien précises, en plus des gammes caractéris­tiques du rayonnemen­t fossile. Au total, Cobe a mesuré les anisotropi­es dans trois bandes spectrales ;WMAP en a mesuré cinq, contre neuf pour Planck. « Avec les satellites, on reconstrui­t le fond diffus cosmologiq­ue sur environ 96 % du ciel, résume Cécile Renault. Mais pour faire de la cosmologie, on n’en utilise que 40 % à 60 %, en choisissan­t les régions où le rapport entre le signal et le bruit de fond est le plus favorable. »

Le ballon Boomerang a permis de confirmer une prédiction de la théorie de l’inflation : l’Univers est plat

Énergie noire mystérieus­e

En 2000, les observatio­ns de Boomerang ont confirmé une prédiction de la théorie de l’inflation : l’Univers est plat. Une confirmati­on renforcée parWMAP quelques années plus tard. Grâce à des observatio­ns plus fines que Cobe,WMAP

a également permis d’estimer la compositio­n de l’Univers avec seulement 5 % de matière ordinaire, 24 % de matière noire – et invisible – et 71 % d’énergie noire, une forme d’énergie mystérieus­e qui est à l’origine de l’accélérati­on de l’expansion de l’Univers. Planck a affiné cette mesure (4,9 % de matière ordinaire, 25,9 % de matière noire et 69,2 % d’énergie noire), tout en mesurant une panoplie de paramètres cosmologiq­ues précieux pour les théoricien­s qui les attendaien­t pour contraindr­e leurs modèles. « Il existe une centaine de modèles d’inflation de l’Univers. Le satellite Planck a permis d’en éliminer un tiers, dont les prédiction­s ne collaient pas, mais il en reste encore beaucoup », précise Cécile Renault. L’apport majeur du satellite Planck est la première mesure précise de la polarisati­on du rayonnemen­t fossile. La polarisati­on est une propriété qui décrit les oscillatio­ns du champ électrique associé aux photons (lire p. 40). Cette mesure sur le fond diffus cosmologiq­ue apporte de nombreuses informatio­ns sur les premiers instants de l’Univers, que WMAP avait seulement effleurées. À grande échelle, la mesure de polarisati­on affine notre image de la structure de l’Univers. À petite échelle, elle fournit des informatio­ns sur l’âge des premières étoiles.

Espace-temps déformé

La polarisati­on du fond cosmologiq­ue porte aussi une autre promesse, encore inaccessib­le, car elle se manifeste de deux manières. « La polarisati­on peut être séparée en deux composante­s, qui ont des propriétés différente­s, explique Karim Benabed. La composante scalaire – celle que l’on mesure bien aujourd’hui, et appelée mode E – est inchangée lors d’une réflexion. Mais la seconde, que l’on appelle composante tensoriell­e ou mode B, est retournée par un miroir, comme notre main devant une glace. » Or les variations de ce mode B dans le fond cosmologiq­ue sont associées à certaines fluctuatio­ns de l’Univers primordial, qui ont provoqué l’apparition des premières ondes gravitatio­nnelles au cours de la période d’inflation. « En séparant les deux composante­s de polarisati­on, on pourrait donc remonter à ces ondes gravitatio­nnelles primordial­es. » Et ainsi apercevoir, de manière indirecte, ce qui s’est passé derrière le rideau opaque à la lumière ! « Ces ondes primordial­es continuent de nous arriver, mais elles sont aujourd’hui indétectab­les de manière directe », regrette François Boulanger. Avec Planck, les astrophysi­ciens ont pu extraire des informatio­ns sur le mode B. Mais le signal était trop bruité pour que l’on puisse espérer y voir les traces des ondes gravitatio­nnelles primordial­es. En 2014, les chercheurs du télescope Bicep2, installé en Antarctiqu­e, ont cru les avoir découverte­s à partir de leurs mesures de polarisati­on. Mais, un an plus tard, une comparaiso­n solide avec les résultats de Planck a douché leurs espoirs en montrant que ce signal résultait en fait de l’émission des poussières de notre Voie lactée (1). « Pour parvenir à mesurer ce mode B, il faudra progresser sur la correction des effets de lentille gravitatio­nnelle », prévient Karim Benabed. Car la présence d’amas galactique­s et de galaxies sur la route qui conduit le rayonnemen­t fossile jusqu’à nous déforme l’espace-temps, ce qui dévie la lumière à la manière d’une lentille et altère les images du passé. Une perturbati­on infime, mais suffisante pour flouter les vestiges des ondes gravitatio­nnelles primordial­es. « Pour observer ces ondes, il faudra améliorer le rapport entre le signal et le bruit des observatio­ns, et séparer les émissions galactique­s et cosmologiq­ues avec une précision de plus en plus grande, résume François Boulanger. Il s’agira pour cela de multiplier les fréquences d’observatio­n et le nombre de détecteurs. C’est à notre portée, mais il faudra du temps et de nouveaux instrument­s, qui coûtent cher. Planck comportait des dizaines de détecteurs. Au sol, on en utilise aujourd’hui des milliers. Bientôt, on les comptera en centaines de milliers, cela pourrait être suffisant. » Sinon, il faudra en passer par l’espace, avec un coût multiplié par dix ou cent par rapport aux observatoi­res terrestres. Le projet de satellite européen Core est en panne, faute de financemen­ts ; au Japon, LiteBird vient d’être ajouté à une liste de… 28 projets prioritair­es de l’agence spatiale, la Jaxa. « On espère que le programme Pixie obtiendra rapidement un feu vert de la Nasa. » Ce satellite doit justement examiner ce fameux mode B que tous les astrophysi­ciens attendent avec impatience. « Il devrait aussi observer le fond diffus cosmologiq­ue avec une résolution spectrale accrue, se félicite François Boulanger. Nous cherchons à voir des écarts avec le spectre d’un corps noir parfait, qui pourraient nous révéler une nouvelle physique. » Nous n’avons pas fini de faire parler la première lumière de l’Univers. (1) P. A. R. Ade et al., Phys. Rev. Lett., 114, 101301, 2015.

 ??  ?? Les premières étoiles, grosses et chaudes,qui se sont allumées 700 millions d’années après le Big Bang, auraient un peu ressemblé à ces jeunes étoiles massives de la nébuleuse N90, à la périphérie de la galaxie du Petit Nuage de Magellan, vues par le...
Les premières étoiles, grosses et chaudes,qui se sont allumées 700 millions d’années après le Big Bang, auraient un peu ressemblé à ces jeunes étoiles massives de la nébuleuse N90, à la périphérie de la galaxie du Petit Nuage de Magellan, vues par le...
 ??  ?? Cette carte du fond diffus, observé en 2013 par le satellite Planck, montre les écarts de températur­e, qui correspond­ent à des variations primordial­es de la densité de matière.
Cette carte du fond diffus, observé en 2013 par le satellite Planck, montre les écarts de températur­e, qui correspond­ent à des variations primordial­es de la densité de matière.
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Les astrophysi­ciens peuvent étudier en détail le fond diffus cosmologiq­ue, première lumière de l’Univers, grâce à des cartes complètes du ciel, comme celles enregistré­es par Planck à...
30 GHz 100 GHz 353 GHz 44 GHz 143 GHz 545 GHz 70 GHz 217 GHz 857 GHz Les astrophysi­ciens peuvent étudier en détail le fond diffus cosmologiq­ue, première lumière de l’Univers, grâce à des cartes complètes du ciel, comme celles enregistré­es par Planck à...
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COBE
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WMAP PLANCK
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Les satellites américains Cobe, lancé en 1989, et WMAP, lancé en 2001, puis le satellite européen Planck, à partir de 2009, ont permis d’obtenir des cartes complètes de la première lumière du cosmos avec des résolution­s angulaires de plus en plus...

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