La Recherche

COULISSES

Gilles Roussel président de la Conférence des présidents d’université

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Quel regard portez-vous sur les premiers pas de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseigneme­nt supérieur, de la Recherche et de l’Innovation ?

Elle est à la tête d’un gros ministère et semble avoir trouvé ses marques. Mais, comme pour tout, il faudra attendre de voir le concret, à commencer par le projet de réforme du premier cycle universita­ire et de suppressio­n du tirage au sort en 2018. Ou les arbitrages budgétaire­s : l’argent ne fait pas tout, mais c’est là que l’on pourra mesurer la capacité de la ministre à mener son action. Car sans moyens, difficile de transforme­r l’enseigneme­nt supérieur.

Sur la réforme de l’entrée à l’université, les organisati­ons étudiantes ont fait savoir que la ligne rouge de la sélection pourrait les mettre dans la rue. Est-ce inévitable ?

Le point commun entre les négociatio­ns sur l’admission en master, en octobre 2015, et en licence en ce moment, c’est le constat partagé d’une situation absurde, que ce soit la sélection entre M1 et M2, ou le tirage au sort. C’est déjà un bon début ! Je suis assez optimiste sur le fait que l’on trouvera un compromis qui puisse satisfaire chacun.

D’ici à février 2018 au plus tard, le CNRS va connaître un changement de président. Qu’attendez-vous du successeur d’Alain Fuchs ?

Dans un changement, on sait ce qu’on perd, pas ce qu’on gagne. Alain Fuchs est un partenaire des université­s que nous connaisson­s bien. Le travail entre le CNRS et les université­s s’est fait en bonne intelligen­ce et complément­arité. Nous espérons qu’il pourra se poursuivre, pour mettre en valeur le meilleur de ce qui se fait de chaque côté.

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