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UN ÉCHANTILLO­N DU MATÉRIAU QUI A FORMÉ LE SOLEIL

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La météorite d’Orgueil, dont un morceau sera visible à l’exposition Météorites, entre ciel et terre, au Muséum national d’histoire naturelle, est tombée le 14 mai 1864 à 20 heures. Elle tire son nom du petit village près duquel elle a chu, non loin de Montauban. Cela a créé une explosion gigantesqu­e. Très vite, des échantillo­ns ont été apportés au u Muséum et les savants ont compris rapidement qu’ill s’agissait d’une météorite exceptionn­elle. Elle est en effet très riche en carbone. Cependant,ant, il a fallu attendre le XXe siècle pour queue sa compositio­n chimique ait pu être dééterminé­e avec précision. On a ensuite eu l’idée de la comparer à la compositio­n chimique du Soleil. . Résultat : elle est identique pour tous less éléments, sauf l’hélium et l’hydrogène,ne, très abondants dans le Soleil, mais absentbsen­t dans les météorites. C’est un échantillo­n absolument unique ; il fait partie des plus représenta­tifs du matériau originel qui a formé le Soleil, et donc les planètes. Il y a dix ans, le spécialist­e des météorites Matthieu Gounelle et ses collègues ont essayé de reconstitu­er l’orbite de cette météorite d’Orgueil à partir d’observatio­n fa faites au XIXe siècle. Ils ont ainsi montré qu’il y avai avait de bonnes chances qu’elle provienne d’une co comète, puisque son orbite s’étend jusqu’à la régi région d’où elles proviennen­t. C’est important, car c c’est la seule à ce jour. Toutes les météorites dont on connaît l’orbite – une vingtaine auj aujourd’hui – ont des orbites qui s’étendent un uniquement jusqu’à la ceinture d’astéroïdes, e entre Mars et Jupiter.

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