UN ESPOIR RELATIF
« Il ne faut pas donner de faux espoirs aux familles, mais pas de faux désespoirs non plus », prévient Steven Laureys, du CHU de Liège. La stimulation électrique profonde a été testée sur des centaines de patients inconscients depuis les années 1960. Certains ont vu leur état s’améliorer et ont même retrouvé leur autonomie, d’autres non. La difficulté consiste à attribuer ces améliorations. Car, même sans stimulation électrique, certains patients se « réveillent » spontanément. En choisissant un patient non répondant depuis quinze ans, Angela Sirigu a souhaité s’émanciper de cette difficulté. Mais il faudra beaucoup d’autres cas pour que les médecins définissent quels patients, avec quelles lésions, sont susceptibles de bénéficier de tel type de stimulations. L’histoire de Guillaume T. n’est, pour l’instant, que celle d’un individu.