VERS UNE BIOBANQUE PUBLIQUE DE CELLULES SOUCHES ?
La régénération de pulpe dentaire par utilisation de cellules souches attire. À tel point que des sociétés privées – aux États-Unis et en Suisse notamment – proposent déjà de prélever et de conserver des cellules souches à l’aide d’un système cryogénique, notamment des cellules issues de dents de lait. Ces biobanques privées sont interdites en France. Mais pourquoi ne pas réfléchir aux conditions acceptables du recueil, du stockage et de la diffusion de ces cellules souches, par exemple dans le cadre d’un organisme public de type Établissement français du sang ? Car les cellules souches des dents de lait, bien plus accessibles que les cellules souches embryonnaires, pourraient être utilisées dans un futur proche pour réparer, ou régénérer, non seulement des dents, mais aussi tout autre type d’organe défaillant. La création d’une banque de cellules souches permettra d’envisager des autogreffes, qui éliminent les risques de rejet et la prise d’immunosuppresseurs.