LES ZONES URBAINES DÉFAVORISÉES SONT LES PLUS EXPOSÉES
L’exposition à la pollution atmosphérique est-elle déterminée par des facteurs socio-économiques ? Pour répondre à cette question, Marion Ouidir et ses collègues de l’Institut pour l’avancée des biosciences (Inserm et université de Grenoble) ont mesuré l’exposition aux particules fines de 14 921 femmes (1). Ils ont ainsi constaté que les plus hauts taux d’exposition concernaient les femmes enceintes vivant dans des aires urbaines, socialement défavorisées, avec un faible niveau d’éducation. Dans les zones urbaines, l’exposition aux polluants augmente en fonction du niveau de défaveur sociale. (1) M. Ouidir et al., J. Epidemiol. Commun. H., doi:10.1136/jech-2016-208674, 2017.