La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)
PROVINS « Il faut sensibiliser les MARTIAL DORBAIS. enfants à la nature et à son respect »
Le président de la société d’horticulture de Provins revient sur l’intérêt de la journée de la pomme qui se tiendra le samedi 23 septembre.
La République de Seine-etMarne : Pour quelles raisons mettez-vous en place chaque année cette journée de la pomme ?
Martial Dorbais : On le fait pour les scolaires car on s’aperçoit de plus en plus que les enfants ne savent pas ce qu’est du jus de pomme ou du lait. Ils ne font pas attention à cela. Il faut les sensibiliser à la nature et à son respect. Je leur explique notamment que lorsque l’on plante un arbre fruitier ce sont eux qui vont en profiter. Je leur explique comment vit un arbre en adaptant mon discours à l’âge des enfants. Maintenant, on a aussi quelques ruches sur le verger. On va expliquer aux enfants le rôle des abeilles. Sans elles, notre production serait moindre. On va aussi leur expliquer la fabrication du jus de pommes : on ramasse, lave, broie et presse pour obtenir du jus de pommes. Ils assimilent et je le vois chaque année.
Comment ler cette pomme ? va se journée déroude la
Il va d’abord y avoir le jeudi et vendredi destiné en priorité aux enfants avec une visite qui devrait durer environ une heure. On sera six à faire les visites. Il y a une cinquantaine d’adhérents à l’association mais tout le monde n’ose pas expliquer aux enfants car ils ont peur de ne pas pouvoir répondre aux enfants. Le samedi, les gens viennent, visitent le verger. Il y aura une dégustation de jus de pommes. Beaucoup viennent et posent de nombreuses questions sur la plantation, l’entretien. Je leur conseille de prendre leur arbre en photo quand il n’y a plus de feuilles. Grâce à cela, on a la ramure de l’arbre et on peut aider dans la coupe.
Quelle est la durée de vie d’un pommier ?
Certains peuvent aller jusqu’à 100 ans mais cela vit en moyenne jusqu’à l’âge de 50 ans. Quand on en achète un chez un pépiniériste, il faut compter quatrecinq ans pour qu’il produise des pommes. Il faut le laisser pour qu’il fasse sa ramure afin qu’il puisse prendre forme.
Quel est votre cycle de renouvellement sur le verger ?
L’hiver dernier on a planté une douzaine d’arbres. C’est un coût pour l’association (900 €) qui est aidé par la Ville. C’est pour cela que l’on vend du cidre et du jus de pommes afin de faire vivre la société d’horticulture. Cette année, on va freiner le renouvellement avec deux ou trois arbres et un intermédiaire pour faire du greffage en cours.
Quels types de variétés les visiteurs vont-ils pouvoir découvrir ?
Nous avons trente variétés de pommes. On essaie de choisir des variétés dites de la région avec Chataignier, Datte, Faro, Belle Joséphine, Marie-Madeleine, Saint- Médard, Michelotte mais nous avons aussi des variétés qui viennent d’ailleurs comme la Reine des reinettes ou la Bénédictin. Nous avons une centaine de pommiers avec en plus un noyer, un prunier, un cerisier, un cognassier et un néflier.