CRITIQUE. En sacrifice à Moloch

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La nouvelle reine du crime suédois a récidivé et ce pour le plus grand plaisir des amateurs de polars !Dans les forêts de Lainio, en Laponie suédoise, un ours féroce est abattu ; on retrouve dans ses entrailles des restes humains. On conclut à un accident de chasse jusqu’à ce que, quelques mois plus tard, une femme soit assassinée à coups de fourche… a priori rien de commun entre ces deux affaires si ce n’est que les deux victimes appartiennent à la même famille. Et quand le petit- fils de la victime du plantigrade en vient à disparaître, la procureure Rebecka Martinson qui est chargée de l’enquête ne tarde pas à faire le lien… d’autant que le sort ne s’acharne pas sur n’importe quelle famille : c’est celle de Hjalmar Lundbohm, surnommé le roi sans couronne de Laponie, celui qui a fait la richesse de la région et fondé Kiruna. Et, en creusant un peu, la procureure découvre que chaque génération de cette famille a payé d’une victime sa richesse et sa renommée, comme si, à l’image de l’antique culte de Baal, elle offrait en sacrifice ses enfants au Moloch, cette divinité du sous-sol, en échange de ses bienfaits…

Un grand moment de polar qui nous entraîne dans les immensités enneigées de la Laponie et nous fait découvrir l’histoire méconnue d’un pays, pauvre hier, devenu riche par son sous-sol… mais à quel prix ?