La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)
Il avait harcelé le commissariat MONTEREAU. de coups de téléphone CHALAUTRE-LA-PETITE. Sept chiens saisis par la SPA
Un quinquagénaire, qui avait passé plus d’une cinquantaine de coups de téléphone au commissariat de Montereau, en une seule soirée, a été condamné à une amende.
Poursuivi pour appels téléphoniques malveillants, au préjudice du commissariat de police nationale de Montereau, un homme de 53 ans a été condamné le jeudi 21 septembre, au tribunal correctionnel, à 300 € d’amende. Il devra également verser 150 € d’indemnités à la préfecture de Seine-et-Marne.
Plus de 50 coups de fil
Les faits avaient été commis dans la nuit du 11 au 12 novembre 2016. De 21 heures à 3 heures, le quinquagénaire avait passé plus de 50 coups de fil. Dès lors que les policiers raccrochaient, il rappelait systématiquement, en tenant des propos incohérents.
Une patrouille de police avait fini par se rendre à son domicile pour lui demander de cesser ses appels, mais l’individu avait continué ses agissements. Finalement, il se présentait vers 4 heures du matin au poste de police en sentant l’alcool.
« J’avais besoin de parler à un être humain, a expliqué le prévenu. Ce jour-là, j’avais pris du whisky et des médicaments. Je n’étais pas bien du tout. C’était la première fois que je faisais ça et ce sera la dernière » .
« Appels au secours »
« C’est grave d’empêcher de répondre à des coups de fil importants de la part de gens qui sont en danger et appellent le 17 » , a lancé la juge.
« Il a obstrué la ligne téléphonique des forces de l’ordre et la malveillance est caractérisée par le nombre d’appels » , a ajouté la procureure, qui avait requis 4 mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve.
« Mon client n’était pas animé par la malveillance, a contredit la défense. Souffrant de grande solitude, il était en plein désarroi affectif et financier et il s’agissait d’appels au secours. »
Après la plainte de plusieurs riverains, dénonçant des nuisances sonores et olfactives, le commissariat de Provins et la SPA sont intervenus au domicile d’un couple de locataires en vacances, à Chalautre-la-Petite, route de Sourdun.
Couverts de parasites, sept chiens enfermés et livrés à euxmêmes ont été saisis. L’enquête a démontré qu’ils n’étaient pas nourris et abreuvés malgré le passage quotidien d’un membre de la famille. Trois d’entre eux sont faméliques.
Par ailleurs, les déjections canines n’étaient pas ramassées dans ce logement découvert insalubre.
Sur réquisition du parquet de Melun, les animaux ont été confiés provisoirement à deux refuges situés à Chilleurs-auxBois (Loiret) et à Luynes (Indre-etLoire), dans le but d’être soignés.
Les maîtres, qui sont sous le coup d’une mesure d’expulsion, seront auditionnés dès leur retour en Seine-et-Marne.