La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)
Konjac et autres, comment les utiliser ?
Le refus de la chimie pousse les femmes à réexaminer leurs accessoires de beauté. Focus sur des alternatives venues des quatre coins du monde.
Le konjac, une couleur selon le type de peau
Mondialisation oblige, les secrets de beauté de l’ExtrêmeOrient sont en train de conquérir les salles de bains françaises. Ainsi au Japon, on se sert du konjac au quotidien depuis déjà un siècle.
Cette éponge végétale nettoie et exfolie la peau sans l’agresser. On l’utilise mouillée en lui ajoutant une noisette de son nettoyant habituel. Dans sa version classique, le konjac blanc s’adresse à toutes les peaux. Néanmoins, on trouve aussi des modèles enrichis en argile ou en charbon pour une action ciblée. Ainsi le konjac noir et son ajout de charbon convient mieux aux peaux grasses et acnéiques.
La brosse, réservée aux peaux grasses
Depuis cinq ans, les brosses pour le visage envahissent les rayons. Cet accessoire, originaire des Etats-Unis, promet un nettoyage plus efficace, une meilleure circulation du sang et une action défatigante.
Il se décline pour toutes les bourses. De la brosse manuelle, la plus accessible, au modèle vibrant, affiché à une centaine d’euros en moyenne. Seulement ses poils synthétiques et son action mécanique déplaisent fortement aux peaux sensibles ou réactives. De même, son usage quotidien encourage l’effet rebond, c’est-à-dire l’exact inverse du résultat recherché.
Les dermatologues recommandent donc d’avoir recours à la brosse une fois par semaine ou tous les 10 jours. Et seulement sur les peaux mixtes à grasses sans souci particulier (eczéma, psoriasis…)
Le loofah, du végétal pour le corps
En Afrique, en Asie ou en Amérique du Sud, les vertus du loofah sont connues depuis l’Antiquité. Les Pharaons utilisaient déjà ce fruit de la famille du concombre séché au soleil pour avoir la peau douce.
On l’utilise comme le konjac mais sur tout le corps, cette fois. On apprécie particulièrement son action sur les poils incarnés et contre la cellulite. En revanche, fuyez les modèles en fibres synthétiques.
Il faut veiller à bien laver et sécher son loofah avant de le ranger dans un endroit frais et sec. Accroché dans un coin de la salle de bain, il devient un véri- table nid à bactéries. Autre recommandation d’importance : ne prêtez pas votre loofah et veillez à le changer tous les mois environ.
APEI-Actualités. M.B.