La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)
Ozoir punit Sénart-Moissy
Déjà en difficulté à Trelbay au tour précédent, les Moisséens ont cette fois été sortis par une autre équipe de R4, Ozoir, aux penalties. Et il y a de quoi s’inquiéter…
Sénart-Moissy (N3) n’y arrivera donc jamais ! Voilà plusieurs saisons que le club moisséen quitte la coupe de France prématurément, toujours ou presque face à des équipes hiérarchiquement inférieures. Et cette édition 2017-2018 n’a pas dérogé à la règle.
Après être passé de justesse à Tremblay au 3e tour, les joueurs de Patty Badjoko ont chuté sur la pelouse d’Ozoir (R4), qui a joué crânement sa chance et qui a bien profité des nombreux manques sénartais.
Privé de nombreux joueurs ( N. et V. Karagiannis, Pailler, Bassoumba, Gueye, Matutu…), le coach moisséen avait cette fois opté pour un 4-4-2, face à une équipe d’Ozoir bien en place et courageuse. En prmeière période, la domination était évidemment moisséenne, avec des occasions essentiellement sur des frappes lointaines, comme celles de De Souza (19’ et 20’), Diagne (27’) ou Gricourt (28’).
La plus belle occasion arrivait avant la mi-temps sur un déboulé de Diagne qui centrait devant le but vide, mais ni Leno, ni Coulibaly ne parvenait à trouver le cadre (41’).
Le retour d’Ozoir
Au retour des vestiaires, c’est Ozoir qui se mettait en évidence avec une double occasion d’Henriet (52’) qui avait le mérite de réveiller les Moisséens. Sur un pressing malin, Diagne récupérait un ballon et filait seul au but tromper Suchet (54’). Dans la foulée, sur un coup-franc de De Souza, Samuel Toutou M’Pondo se trouvait à point nommé pour inscrire le 2e but (60’).
Tout le monde pensait alors que le match était plié. Les Moisséens aussi, retombant dans un faux-rythme qui a permis à Ozoir de revenir, d’abord par Henriet de la tête (70’), puis par Parreira suite à un gros cafouillage devant le but de Capresse (86’). Juste avant d’aller en prolongation, Leno avait une énorme occasion de la tête mais manquait le cadre, comme sur toutes ses tentatives durant le match !
La prolongation ne changeait rien au score, et c’est donc aux penalties que les deux équipes allaient se départager. Comme à Tremblay, Moissy débutait mal avec une frappe de Gricourt dans les nuages.
Suchet stoppait ensuite la tentative de Maziku, alors qu’Ozoir réussissait toutes ses frappes, laissant Moissy à ses regrets et à ses lacunes.
Samedi, aux Ulis, les Moisséens auront beaucoup à se faire pardonner…