La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)
Sénart peut avoir des regrets
Pour les deux premiers matches de cette finale 2017, Sénart a cédé un match à Rouen, mais garde toutes ses chances pour aller chercher le titre en Normandie le week-end prochain.
« C’est la finale la plus serrée qu’on ait jamais jouée face à Rouen » . Le constat est signé Matthieu Brelle-Andrade, coach des Templiers de Sénart et acteur des 5 précédentes finales de championnat entre les deux meilleurs clubs français. Un simple regard aux scores des deux premières rencontres suffit à confirmer le constat : une victoire 4-3 samedi pour les Sénartais, une victoire 3-2 dimanche pour les Rouennais.
Soigner les détails
C’est Dan Urbina, le lanceur vénézuélien de Sénart qui débutait cette finale pour un premier match déjà serré qui a tourné en faveur des Templiers sur un coup de batte de Felix Brown. Un premier match gagné, rien de tel pour lancer une finale…
Mais c’est le match de dimanche qui a montré à quel point l’issue de cette finale serait incertaine.
Avec Jonathan Mottay sur le monticule, le sTempliers ont longtemps mené 1-0 dans ce match 2. Jusqu’en 9e manche
même…
« On a craqué au plus mauvais moment » , résume Matthieu Brelle. « On n’a plus que deux retraits à faire pour gagner 1- 0, et Luc Piquet (international français, ndlr) nous sort un double qui leur permet d’galiser. Ca s’est joué à rien… »
Résultat, une dixième manche à joueur pour départager les deux équipes, avec une situation inédite, chaque équipe débutant avec deux joueurs sur base. A ce petit jeu, c’est Rouen qui s’en sortait le mieux, en marquant deux points sur son tour de batte, alors que les Sénartais n’en mettaient qu’un. Résultat, un victoire 3-2 pour les Huskies et la promesse d’un prochain week-end électrique.
Le match 3 se jouera samedi à Rouen et le 4 dimanche à 11 h, avec un cinquième match dans la foulée si nécessaire. Les Sénartais le savent, le coup est jouable. Mais il faudra soigner les détails…