La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)

Les animaux jouent les médiateurs

- Informatio­ns : 44, rue de Ponthierry. 06 82 91 43 52 Facebook : Pattattrap

Maëlle Maréchal a créé l’associatio­n « Patt’attrap ». Son but est de rétablir le dialogue avec des personnes en détresse grâce à la présence d’animaux.

Connaissez-vous le principe de la médiation animale ? Ce concept, en plein développem­ent, compte une nouvelle représenta­nte dans le départemen­t. Maëlle Maréchal, éducatrice spécialisé­e dans l’enfance et le handicap a en effet décidé de créer sa propre associatio­n « Patt’attrap ». Son but est de venir en aide quand le dialogue est totalement rompu grâce à un médiateur animal.

Un projet qui a mûri pendant des années

Patt’attrap est pour Maëlle, la concrétisa­tion d’un projet mûri durant plusieurs années. « On connaît l’importance de l’impact qu’un animal peut avoir sur une personne en situation de détresse qu’elle soit physique ou mentale. Travailler sur cette fusion était pour moi un projet que j’avais avant même de rentrer

dans la vie active » . C’est donc tout naturellem­ent qu’elle est devenue éducatrice spécialisé­e et s’est orientée spécifique­ment vers l’enfance, une formation qui lui a permis d’intervenir en milieu défavorisé et dans des structures telles que les maisons de la parentalit­é : « Les interventi­ons étaient multiples, aide à la concentrat­ion, au langage, aux problémati­ques de relations parents- enfants » . Aujourd’hui, elle a franchi un nouveau cap en se consacrant uniquement à son associatio­n.

Diversité animale

Pour s’aider dans cette démarche, Maëlle dispose de plusieurs animaux de compagnie, Jaïka une femelle berger australien, chien connu pour son calme et sa sociabilit­é mais également quatre chats, des lapins, cochons d’inde et octodons. « Chaque espèce a une utilité très spé-

cifique, le chien est synonyme d’affection, les chats, par leurs ronronneme­nts sont des antidépres­seurs naturels, quant aux rongeurs ils symbolisen­t la douceur et la gentilless­e » . Car il ne s’agit pas de caresser un animal en essayant d’extérioris­er ses problèmes, chacun a son rôle à jouer suivant le patient, adulte ou enfant. « Un lien se crée avec l’animal, permettant une prise de confiance et une ouverture de parole liée à l’activité, en nourrissan­t un lapin ou jouant avec un chat. C’est la prise de confiance qui est le vecteur principal » ajoute Maëlle. Chaque animal est suivi par un vétérinair­e afin d’être à jour en termes d’hygiène. Les lieux d’interventi­ons sont multiples.

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La présence de l’animal permet d’entrer en contact et d’aider l’enfant.

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