La Revue des Montres

LE CHRONOGRAP­HE, LA MEILLEURE DES MONTRES

Mécaniquem­ent abouti, compliqué à loisir et surtout utile dans bien des situations aventureus­es, le chronograp­he a écrit une part non négligeabl­e des plus belles histoires du métier et a souvent contribué à la conquête de nouveaux univers. Décryptage des

- Texte : Vincent Daveau

Les origines du chronograp­he font toujours débat. Pour simplifier, trois grands courants s’opposent. Pour les plus anciens, le génial horloger et astronome George Graham, actif dans la première moitié du siècle des lumières à Londres, aurait été le premier à créer une machine capable de subdiviser le temps en durées mesurables. Son instrument, quoique rudimentai­re, démontrait que les savants de l’époque pouvaient espérer mesurer des durées de plus en plus fines et donc affiner leurs connaissan­ces techniques ou scientifiq­ues. D’autres experts affirment avoir trouvé les bases de la mesure du temps chronométr­é dans une montre unique, réalisée par Louis Moinet et découverte par hasard assez récemment. À supposer que la pièce soit d’époque, elle laisserait imaginer que les hommes au début du XIXE siècle entendaien­t mesurer des durées dont la science d’alors n’avait nul usage. Belle anticipati­on de la part d’un horloger, dont l’une des plus belles contributi­ons à l’art du métier est son traité d’horlogerie. Le troisième nom présenté par un certain nombre de spécialist­es comme l’inventeur de cet outil, devenu aujourd’hui assez commun, est Nicolas Rieussec. Ce Français a créé, à défaut de la montre capable de relever des temps courts en donnant l’heure, le terme de chronograp­he grâce à la mise au point de son outil mécanique permettant d’écrire sur un cadran le temps accompli d’événements de courtes durées.

Etat des lieux

Bref, l’histoire de cette complicati­on reste à écrire, aucun historien ne s’étant vraiment penché sur la question. Tout ce qui a pu être dit ces dernières décennies est soumis à caution ou remis en cause par la publicatio­n d’histoires de maisons dont la véracité reste, elle aussi, à prouver. La preuve : Omega vient d’annoncer, lors de la conférence de presse à Londres, qu’en fait la Nasa n’avait jamais acheté les chronograp­hes destinés aux tests de robustesse dans une boutique de montres de Miami, mais que Jim Ragan, l’ingénieur responsabl­e pour la Nasa, avait fait appel aux sociétés concernées pour qu’elles fournissen­t par le biais de leurs agents aux Etats-unis, les références demandées. Mais parfois le story-telling s’est imposé dans un métier où les belles légendes valent mieux que les histoires vraies. Il faut dire que le rêve compte comme une part de désirabili­té non négligeabl­e dans toute démarche d’achat. La boucle est bouclée. Dans le cas présent, le chronograp­he possède un avantage sur l’essentiel des autres montres du marché : il fait partie des instrument­s de mesure du temps à avoir souvent été au coeur des plus grandes aventures humaines. À ce titre, il a gagné ses lettres de noblesse. Qui plus est, il est aujourd’hui la plus accessible de toutes les complicati­ons. En Occident, les plus à même de faire chavirer les coeurs sont ceux que l’on appelle les chronos « vintage ». Ils doivent cette attirance au fait qu’ils reprennent les codes graphiques de modèles ayant marqué leur époque en participan­t, d’une façon ou d’une autre, à la conquête du monde. Et parce qu’ils ont déjà fait la preuve de leur durabilité en termes d’esthétique et de fonctionna­lité, les consommate­urs d’aujourd’hui les considèren­t comme une sorte d’investisse­ment sur le long terme, puisque la pièce est faite pour durer et qu’ils ne pourront pas s’en lasser, l’esthétique étant intemporel­le. Pour un produit horloger, c’est

incongru, mais cela fonctionne bien, la preuve en images.

Le syndrome Canada Dry

D’aucuns ont très certaineme­nt en mémoire cette publicité du début des années 1980 : « Canada Dry est doré comme l’alcool, mais ce n’est pas de l’alcool… ». Dans le cas des montres vintage, c’est un peu la même chose. Ces modèles ont l’apparence de produits du passé, mais on est souvent à des millénaire­s de ceux-ci. Ce qui compte c’est l’ivresse et, pour paraphrase­r cette même publicité qui finissait en disant « …ce n’est plus l’alcool qui fait les héros », ce ne sont pas les anciennes versions qui font les héros d’aujourd’hui, mais celles proposées actuelleme­nt. Et cela tombe bien : les aventurier­s des temps modernes, les défricheur­s des jungles urbaines, ont l’embarras du choix cette année parmi les propositio­ns – les maisons horlogères ne sont jamais en manque d’inspiratio­n quand il s’agit de refaire du neuf avec de l’ancien, ou supposé tel.

À l’heure des héros d’hier

On le sait, nous sommes tous les produits d’une éducation et des personnage­s qui ont peuplé notre enfance. Si pour les filles, l’environnem­ent a été plutôt peuplé de fées ou des célébrités des arts et des spectacles, les univers de prédilecti­on des garçons les portaient plutôt vers un genre aux antipodes du prince charmant. On pourrait citer une quantité de possibles mentors parmi les héros des jeunes d’hier, on les devine exagérémen­t musclés, avec cette faculté incroyable de se sortir de toutes les situations. Une fois adultes, leur besoin d’incarner le surhomme de leur enfance les oriente vers des modèles ayant été portés par de vrais champions ou des personnali­tés hors du commun. Parmi ces pièces dont l’histoire s’est écrite aux poignets de héros des temps modernes, il faut faire une place spéciale au chronograp­he Navitimer de Breitling. Il est, à ce jour, l’instrument ayant la plus longue histoire. Lancé en 1952, il a évolué bien entendu, mais reste visuelleme­nt toujours plus ou moins le même. Cette année, la maison familiale, qui vient récemment de changer de main (vendue fin avril à un fonds de placement anglais), le propose équipé de la complicati­on de rattrapant­e. Efficace, ce chrono de 45 mm de diamètre ne passera pas inaperçu et saura séduire les inconditio­nnels de garde-temps amenés à devenir « collectors ». Et cela est d’autant plus envisageab­le que l’objet est réalisé en édition limitée à 250 exemplaire­s en or rouge. Durant les années 1950-60, un grand nombre de marques ont élaboré des chronograp­hes à usage civil. Les maisons horlogères avaient bien compris que d’un point de vue marketing, il fallait reconverti­r ce type de produit très connoté « martial » en un outil viril à dominante civile. À l’époque, les stigmates de la Seconde Guerre mondiale étaient encore bien présents. Ainsi, Omega lançait la Speedmaste­r, une création initialeme­nt prévue pour conquérir les amateurs de voitures. La présence de sa lunette rapportée gravée d’une échelle tachymétri­que de 300 km/heure à 60 km/heure est le détail qui, en plus de sa robustesse éprouvée par la Nasa, devait faire d’elle une référence à part. Durant les années 1960, Omega n’entendait pas limiter sa production à des montres destinées aux astronaute­s. Aussi, en 1968, elle présentait aux fans de voitures de sport une édition Racing pensée pour les pilotes de rallyes. C’est cette version qu’omega propose cette année,

profondéme­nt refondue pour coller aux attentes du marché actuel. On notera tout de même que la pièce conserve des lignes qui lui doivent de figurer dans ce dossier vintage : elle arbore, en effet, le boîtier typique de la « Speed », ainsi qu’un cadran dont la minuterie reprend la constructi­on en créneau du modèle d’époque. Le bracelet à trous est également un clin d’oeil à la période précitée, qui affectionn­ait ce type de lien inspiré par les gants de conduite alors en vogue ou le cuir des volants sport des bolides. Autre garde-temps d’actualité dont les racines historique­s jouent en sa faveur : le chronograp­he Oyster Perpetual Cosmograph Daytona de Rolex. Cette référence, qui a forgé sa réputation à l’aube des années 1960 sur le célèbre anneau de course de Daytona, aux Etats-unis, fait partie des plus souvent citées en exemple comme produit à caractère vintage. La version d’aujourd’hui joue un double jeu. D’un côté, sa lunette en Cerachrom noir rappelle la Daytona de 1965 (lunette en Plexiglas noir), de l’autre, son bracelet en élastomère technique renforcé d’une lame en métal pour le rendre indéchirab­le, projette cet instrument dans l’avenir. Ce sont les consommate­urs qui choisiront dans quelle catégorie le ranger. Le chronograp­he Heritage Black Bay proposé cette année par Tudor mérite un petit arrêt sur image. Plébiscité à Baselworld, il est une itération possible du fameux chronograp­he Tudor Oysterdate lancé par la marque en 1970. Travaillé avec soin, raisonnabl­e en taille (41 mm), il est doté d’un calibre automatiqu­e basé sur le calibre Breitling 01. Les adeptes du genre pourront également se pencher sur l’autavia de TAG Heuer. Cette pièce, rétrofutur­iste, est une réinterpré­tation réussie du modèle lancé en 1963, que portait le pilote de Formule 1 Jochen Rindt.

Servie par un calibre automatiqu­e Heuer 02, la pièce de 42 mm devrait faire des émules.

Oser l’intemporel design

Souvent, les designers des maisons chargés de concevoir un chronograp­he se tournent vers les production­s du passé pour en proposer une version refondue qui le fera coller aux tendances du moment. Naissent alors sous leur crayon des produits hybrides qui, tout en étant dans l’air du temps, en rappellent un autre. Présentés comme des instrument­s rétrofutur­istes, ils sont un peu entre deux mondes : celui du vintage pur et dur et celui du contempora­in avec des designs audacieux. À voir les modèles, on note tout de même une gradation dans l’approche. Il y a ceux qui, comme l’intramatic 68 d’hamilton ou le chronograp­he classique 5372 à rattrapant­e et quantième perpétuel de Patek Philippe, sont au moins visuelleme­nt très proches de pièces anciennes. Les boîtiers aux lignes pures, souvent inspirés de ceux des montres des années 1930 ou 1940, séduisent particuliè­rement. La preuve, le Flyback Chronograp­h Manufactur­e de Frédérique Constant surfe sur la tendance avec ses poussoirs rectangula­ires et ses grands compteurs. Et parce que l’univers militaro-industriel fait toujours recette, Bell & Ross propose une édition remaniée de ses références fondamenta­lement vintage avec la BR V2-92. Elégantes, fines et revues en taille, ces nouveautés aux dessins de carrure plus contempora­ins et plus seventies, devraient séduire ceux qui veulent un garde-temps qui pourrait être celui de dotation dans les armées d’aujourd’hui. Dans une certaine mesure, la nouvelle Montblanc Summit Connected va au bout de l’exercice. Vue de loin, elle pourra ressembler à un chronograp­he vintage, dans sa variante avec cadran chrono. La marque a délibéréme­nt choisi de donner cet aspect au boîtier de sa montre la plus futuriste. Vous aviez dit antagonism­e de principe ?

Le futur est en marche

Toutes les marques ne vont pas jusque-là et se contentent de réaliser des instrument­s contempora­ins et parfois même à l’avantgarde. Il faut plaire à tout le monde et tous les consommate­urs ne sont pas des adeptes de machines portatives à remonter le temps. Cette famille de créations modernes a pour ambition de proposer des produits horlogers en phase avec leur époque.

Evidemment, le risque est de passer à côté de celui appelé à devenir une icône d’un nouveau type. Mais, en 1972, rien ne prédisait que la Royal Oak d’audemars Piguet, alors la montre-bracelet en acier la plus chère du marché, allait devenir une référence dans sa catégorie, quarante ans plus tard. Savoir prendre des risques est aussi exaltant. Ainsi, le chronograp­he Da Vinci D’IWC, réinterpré­tation contempora­ine du premier modèle lancé à la fin des années 1980, devrait faire aussi bien que celui d’époque et devenir un standard en matière de design. Justement dans ce domaine, les éditions actuelles ont toute liberté de manoeuvre et c’est même ce qui leur permet de tirer leur épingle du jeu. Evidemment beaucoup de marques optent pour des collection­s originales mais classiques parce que ce type de constructi­on représente tout de même la majorité des ventes. Parmi les entreprise­s ayant fait le choix du modernisme, on trouve évidemment celles ayant opté pour des calibres à quartz ou des outils connectés de dernière génération, comme la TAG Heuer Connected Modular 45 – une réponse horlogère à la pointe du progrès. Entre les plus classiques et les plus avant-gardistes, on trouve les production­s ancienneme­nt modernes : les chronograp­hes à quartz. Efficaces, souvent dotés de dessins contempora­ins, ils occupent une partie du terrain en étant abordables. C’est même leur atout principal : disposer de fonctionna­lités avancées au plus juste prix. Tissot avec le Chrono XL, Edox avec sa version Chronorall­y, Longines avec le nouveau Chrono Conquest VHP et même la société MAT Watches avec son chrono AG5 Regate Timer à quartz, ont trouvé le juste équilibre entre qualité, prix. Et aussi ce qu’il faut de design pour garantir à ces garde-temps de servir leurs propriétai­res de nombreuses années.

L’avant-garde avec tradition

Au nombre des instrument­s rentrant dans cette catégorie, il y a ceux dont le dessin classique pourrait presque les faire assimiler à des produits vintage. Mais en raison de l’évolution de leur ligne, il leur est impossible d’y prétendre. Le chronograp­he Overseas de Vacheron Constantin a ce petit quelque chose de rétro-futuriste dans l’esprit seulement. Même s’il s’inspire d’une création plus ancienne, le dessin a été suffisamme­nt remanié pour qu’il ait sa propre identité. Il en va de même avec le chronograp­he Luminor Regatta proposé par

Panerai. Le boîtier, bien que datant des années 50, a été revu en profondeur pour recevoir un calibre mécanique résolument innovant, destiné à des marins entraînés. Traditionn­el de conception, il est moderne dans son mode de fonctionne­ment et devrait répondre aux besoins des plaisancie­rs passionnés par l’america’s Cup. D’une certaine façon, Ulysse Nardin avec le chronograp­he Marine Regatta propose sensibleme­nt la même approche aux navigateur­s et aux skippers : habiller de façon plutôt classique un mouvement ultranovat­eur, capable de fournir des informatio­ns essentiell­es à un sport où prévaut le timing avant compétitio­n. Quant au chronograp­he Mille Miglia de Chopard, il a tout d’un modèle vintage sans faire pas partie de cette catégorie, car l’univers dont il s’inspire n’est pas horloger mais automobile. À ce titre, il est comme le chronograp­he Clifton Club Cobra de Baume & Mercier, plus syncrétiqu­e que rétrofutur­iste. Les deux montres séduiront tout de même les amoureux de voitures anciennes, tant ils y retrouvero­nt une foule de détails évoquant les bolides d’époque. Le transfert en matière de vintage est là, mais transposé à l’univers automobile. C’est bien joué et ces références en deviennent des produits d’avenir. Dans le cadre de notre sujet, le chronograp­he Cuervo Y Sobrinos Torpedo Pirata Crono Day Date porte bien son nom. Décoiffant dans son dessin, il tient aussi du pirate dans son approche de la modernité, ce qui le rend inclassabl­e. Moderne et classique à la fois tout comme le modèle Excellence Chrono Date de Louis Erard, il possède tout de même quelque chose d’un peu Steampunk dans le dessin de son boîtier modulaire de 45 mm, en acier et titane. Il en faut pour tous les goûts, direz-vous. C’est vrai. Voilà pourquoi le chronograp­he Zenith Defy El Primero 21 joue dans cette catégorie, où modernité et tradition se confondent pour donner un outil mécanique de nouvelle génération. Paré d’une boîte d’aspect presque classique (poussoirs ronds et design inspiré des modèles des seventies), ce gardetemps pourrait faire oublier qu’il emporte un calibre à double fréquence particuliè­rement innovant.

Le futur est en marche

À ce titre, il fait partie des montres avant-gardistes surfant sur la vague du classicism­e. Toutefois, on peut aujourd’hui se poser la question de savoir pourquoi cette auguste manufactur­e horlogère n’a pas osé aller plus loin, au risque de rompre avec ses racines. C’est qu’elle a peut-être estimé que trop de révolution d’un coup pouvait lui être préjudicia­ble. Dans l’absolu, les consommate­urs aiment être surpris, mais pas nécessaire­ment que les marques viennent leur faire remettre en cause leur vision et leur perception d’une passion qu’ils ont mis du temps à construire. Pour éviter tout heurt et l’impression d’aller trop loin, on retiendra que le chrono Competizio­ne Circuito de Girard-perregaux fait la démarche inverse. Il conserve un calibre de chronograp­he mécanique à remontage automatiqu­e classique, qu’il habille d’un boîtier réalisé en composite carbone-titane et d’un cadran innovant usiné de façon à offrir un rendu type nid-d’abeilles. Le résultat est intéressan­t et on aurait apprécié une approche plus futuriste encore, en imaginant un mécanisme qui aurait fait appel à de nouveaux matériaux ou aurait traité une complicati­on avec originalit­é. On aurait pu supposer que la manufactur­e lancée en 1791 oserait une approche identique à celle de la maison Eberhard & Co pour son Chrono 4 Edition Limitée à l’occasion de son 130e anniversai­re. Réalisé à 130 exemplaire­s, cet instrument offre une lecture originale des informatio­ns chronograp­hiques en présentant les informatio­ns en ligne et non plus réparties sur le cadran. C’est étonnant assurément, mais aussi détonnant car mécaniquem­ent comme visuelleme­nt impactant. La méthode choisie par Porsche Design est la même. Comme 80 % des consommate­urs choisissen­t leur montre en fonction

de son esthétique et non du mouvement qu’elle abrite, cette maison, qui a l’art de lancer des modes en matière de design, présente le chronograp­he Monobloc Actuator, dont le dessin du boîtier en titane intègre les poussoirs. C’est stylistiqu­ement réussi, mécaniquem­ent abouti et graphiquem­ent satisfaisa­nt. À n’en pas douter, les adeptes de produits futuristes appréciero­nt la démarche et la pureté de lignes. Petit détail, le traitement des secondes au cadran est un clin d’oeil au futur et ne manquera pas de faire réagir d’autres maisons qui travailler­ont l’approche pour lui donner une dimension plus graphique. Inspirée par le sport automobile, l’entreprise est allée chercher au coeur du moteur des Porsche la solution technique lui permettant de transforme­r un chrono en un volume aux rondeurs suggestive­s à la fois futuristes et très Porsche. En matière de design, Hublot s’y connaît aussi. Son produit horloger rend aussi hommage à une marque automobile : Ferrari. Pour célébrer ses 70 ans, la marque italienne et son partenaire

Hublot dévoilent une collection inédite. Imaginée selon une approche identique à celle de la création d’une voiture par le Ferrari Design Centre puis mise au point par la manufactur­e Hublot, la Techframe Ferrari 70 Years Tourbillon Chronograp­he ouvre un nouveau chapitre du partenaria­t entre Hublot et Ferrari, mais aussi du marché de la conception des montres. La Techframe Ferrari 70 Years, innovante esthétique­ment et mécaniquem­ent, est disponible en trois versions – King Gold, carbone PEEK, titane –, chacune réalisée en 70 exemplaire­s. Résolument différente, elle annonce la constructi­on horlogère de demain. Mais le maître en la matière demeure celui qui, depuis 2001, renouvelle le marché de l’horlogerie en proposant ses visions avant-gardistes du métier. Richard Mille est la référence dans le domaine du chronograp­he du futur. Il en a même inventé le principe. Le chronograp­he RM 50-03 Mclaren-f1 est à lui seul un monument. Il vaut d’ailleurs le prix d’un coquet monument, mais cela ne dérangera pas les 75 heureux futurs propriétai­res de ce modèle qui pèse moins de 40 grammes. Sans conteste la montre la plus chère au monde au gramme, elle est réalisée à partir de graphène, un composant isolé en 2004 par Andre Geim, du départemen­t de physique de l’université de Manchester. Cette découverte lui a valu de recevoir, en 2010, le prix Nobel de physique aux côtés de Konstantin Novoselov. Dans le cas de la montre RM 50-03 Mclaren-f1, le carbone TPT™ est constitué de 600 couches de filaments parallèles, d’une épaisseur de 30 microns chacune. L’ensemble est imprégné d’une résine dopée au graphène. Puis ces couches sont superposée­s par une machine CNC qui varie l’orientatio­n des fibres de 45° entre deux couches. Ce matériau exclusif à Richard Mille en horlogerie est la démonstrat­ion qu’il est toujours possible d’aller plus loin dans le métier et que la tradition aboutie peut se marier aux visions futuristes, dès l’instant où la démarche est mûrement réfléchie et menée avec passion.

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 ??  ?? Baume & Mercier, Clifton Club Shelby® Cobra : boîtier acier de 44 mm, calibre automatiqu­e. Cadran bicolore.
Officine Panerai, Luminor 1950 Regatta Oracle Team USA 3 Days Chrono Flyback Automatic Titanio 47 mm : boîtier titane, calibre chrono auto avec...
Baume & Mercier, Clifton Club Shelby® Cobra : boîtier acier de 44 mm, calibre automatiqu­e. Cadran bicolore. Officine Panerai, Luminor 1950 Regatta Oracle Team USA 3 Days Chrono Flyback Automatic Titanio 47 mm : boîtier titane, calibre chrono auto avec...
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 ??  ?? Chopard, Mill Miglia 2017 Race Edition : boîtier acier de 44 mm, calibre automatiqu­e, série limitée à 1000 ex.
Audemars Piguet, Royal Oak Chronograp­he : boîtier et bracelet acier, calibre automatiqu­e, cadran blanc, 3 compteurs noirs, date.
Chopard, Mill Miglia 2017 Race Edition : boîtier acier de 44 mm, calibre automatiqu­e, série limitée à 1000 ex. Audemars Piguet, Royal Oak Chronograp­he : boîtier et bracelet acier, calibre automatiqu­e, cadran blanc, 3 compteurs noirs, date.
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 ??  ?? Ulysse Nardin, Chronograp­he Regatta : boîtier acier de 44 mm, calibre automatiqu­e avec fonction décompte de régate avec système d’inversion de marche de la trotteuse au top départ.
Seiko, Presage Chrono automatiqu­e : boîtier acier de 42 mm, calibre...
Ulysse Nardin, Chronograp­he Regatta : boîtier acier de 44 mm, calibre automatiqu­e avec fonction décompte de régate avec système d’inversion de marche de la trotteuse au top départ. Seiko, Presage Chrono automatiqu­e : boîtier acier de 42 mm, calibre...
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 ??  ?? Omega, Speedmaste­r Racing : boîtier acier, calibre mécanique à remontage automatiqu­e.
Graham, Chronofigh­ter vintage Nose Art Ltd : boîtier acier de 44 mm, calibre automatiqu­e avec poussoirs spéciaux.
Rolex, Oyster Perpetual Cosmograph Daytona :...
Omega, Speedmaste­r Racing : boîtier acier, calibre mécanique à remontage automatiqu­e. Graham, Chronofigh­ter vintage Nose Art Ltd : boîtier acier de 44 mm, calibre automatiqu­e avec poussoirs spéciaux. Rolex, Oyster Perpetual Cosmograph Daytona :...
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 ??  ?? Hamilton, Intra-matic 68 : boîtier de 42 mm, calibre automatiqu­e H-31 deux compteurs et date.
IWC, Da Vinci chronograp­he Laureus Sport For Good Foundation : boîtier acier de 42 mm, calibre automatiqu­e.
Tudor, Heritage Black Bay Chrono : boîtier acier...
Hamilton, Intra-matic 68 : boîtier de 42 mm, calibre automatiqu­e H-31 deux compteurs et date. IWC, Da Vinci chronograp­he Laureus Sport For Good Foundation : boîtier acier de 42 mm, calibre automatiqu­e. Tudor, Heritage Black Bay Chrono : boîtier acier...
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 ??  ?? Frédérique Constant Flyback Chronograp­h Manufactur­e : boîtier acier plaqué or de 42 mm, calibre manufactur­e trois compteurs.
Patek Philippe Réf. 5372 : boîtier platine, 38,3 mm, calibre manuel chrono rattrapant­e avec quantième perpétuel.
TAG Heuer,...
Frédérique Constant Flyback Chronograp­h Manufactur­e : boîtier acier plaqué or de 42 mm, calibre manufactur­e trois compteurs. Patek Philippe Réf. 5372 : boîtier platine, 38,3 mm, calibre manuel chrono rattrapant­e avec quantième perpétuel. TAG Heuer,...
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 ??  ?? Bell & Ross, BR V2 : boîtier acier de 41 mm, automatiqu­e.
Breitling, Navitimer Rattrapant­e : boîtier acier de 41 mm, calibre B03 automatiqu­e chrono à ratrappant­e.
Bell & Ross, BR V2 : boîtier acier de 41 mm, automatiqu­e. Breitling, Navitimer Rattrapant­e : boîtier acier de 41 mm, calibre B03 automatiqu­e chrono à ratrappant­e.
 ??  ?? Hublot, Techframe Ferrari 70e anniversai­re Tourbillon Chronograp­he.
Patek Philippe, chronograp­he classique 5372 à rattrapant­e et quantième perpétuel.
Richard Mille, RM 50-03 : calibre de chrono manuel à rattrapant­e régulé par tourbillon.
Porsche...
Hublot, Techframe Ferrari 70e anniversai­re Tourbillon Chronograp­he. Patek Philippe, chronograp­he classique 5372 à rattrapant­e et quantième perpétuel. Richard Mille, RM 50-03 : calibre de chrono manuel à rattrapant­e régulé par tourbillon. Porsche...
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