IWC PORTOFINO : A L’HEURE DE LA DOLCE VITA
Depuis plus de trente ans, les montres Portofino D’IWC symbolisent une certaine légèreté digne de l’art de vivre à l’italienne. Pour les adeptes de cette vision toute latine où le temps file avec noblesse, la manufacture de Schaffhausen lance deux nouvell
Pour se remémorer la date de lancement de la collection Portofino, il faut remonter assez loin dans la chronologie de cette maison fondée par l’américain Florentine Ariosto Jones, en 1868. Et ce, même si cette ligne au dessin formel, pour ne pas dire classique, n’a été lancée qu’en 1984, au plus fort de la crise horlogère liée à l’arrivée des montres à quartz. Sobre, elle perpétuait la tradition des garde-temps classiques en or. La Portofino à remontage manuel et phases de lune était alors le fleuron de la gamme. Son calibre, héritier de celui d’une montre de poche, imposait à la belle des mensurations généreuses de 46 mm de diamètre. Aujourd’hui, cette famille de produits marie la sobriété d’un dessin intemporel à la complexité d’une mécanique élaborée, célébrant ainsi une certaine idée de la Dolce Vita italienne.
Un appel d’air à faire tourner les têtes
Cette année, parmi les deux nouvelles pièces appelées à enrichir la collection Portofino, l’une est une référence que le bureau de style et les horlogers développeurs ont pensée pour faire rêver les amoureux de belle mécanique. En effet, la nouvelle Portofino Remontage Manuel Tourbillon Rétrograde est la première de la famille à être dotée d’un tourbillon volant. Visible par le cadran ouvert à 6 h, cet organe réglant de haute volée offrant une précision accrue a un petit quelque chose hypnotique. Logique ! La cage, qui semble léviter au centre de la découpe circulaire, effectue une rotation par minute, tandis que le balancier assorti d’un spiral à courbe Breguet oscille à la fréquence de 4 hertz. Les deux mouvements associés accentuent l’effet optique. De même le cadran d’or rouge 18 carats, d’une incroyable sobriété. Un cadran certes épuré mais complexe, puisque deux affichages rétrogrades se font front, l’un à 9 h et l’autre à 3 h. Le premier permet de lire la date à la pointe de son aiguille, tandis que l’autre indique combien de temps la montre fonctionnera
avant de la remonter. Cet instrument de 45 mm de diamètre, paré d’un fond transparent en verre saphir et doté d’un dispositif d’arrêt pour une mise à l’heure précise, se porte sur un bracelet en alligator brun foncé élaboré chez Santoni.
Equilibre classique
Pour la première fois cette année, la manufacture IWC propose un affichage de phases de lune intégré à la pièce manuelle à remontage allant huit jours. Cette nouvelle Portofino de 45 mm de diamètre, réalisée en acier avec cadran blanc, ou en or rouge avec cadran ardoise, est un clin d’oeil au premier modèle lancé en 1984, qui arborait une indication de phases de lune. Dans ce modèle, les horlogers D’IWC ont intégré au calibre mécanique à remontage manuel référence 59000, un module de phases de lune précis puisque ne nécessitant d’être recalé qu’une fois tous les 122 ans. Ainsi doté, ce nouveau coeur, visible par le fond transparent, prend la référence 59800. D’un dessin on ne peut plus classique, le garde-temps présente, à 8 h, un sobre mais néanmoins efficace secteur de réserve de marche, indiquant quand il devient nécessaire de remonter le ressort de barillet. Cette montre manuelle se porter au poignet sur un bracelet en alligator, façonné dans les ateliers Santoni, en Italie.
Honneur aux dames
La maison, que l’on sait avoir été longtemps réticente à l’idée de faire des montres pour femmes, a largement révisé sa position ces derniers temps. Ainsi, elle rafraîchit, cette année, un modèle apprécié : la Portofino Automatique Phases de Lune. Cette référence est, pour cette saison, disponible avec un cadran argenté simple en lieu et place de la version nacre, afin de s’inscrire plus durablement dans l’esprit de la marque. Les trois autres versions, elles aussi mues par un calibre mécanique à remontage automatique efficace et précis, sont des déclinaisons en acier ou en or rouge, dont la préciosité a été soulignée par l’intégration d’un sertissage de la lunette ou des cadrans plus généreux. On retiendra que ces montres de 37 mm de diamètre pour seulement 11 mm d’épaisseur se portent toutes sur des bracelets précieux en alligator façonnés dans les ateliers Santoni. Etanches à 3 atmosphères, elles accompagneront celles qui les auront choisies pour leur sobre élégance, dans toutes les aventures de la vie. Difficile de demander mieux, d’autant qu’elles offrent toutes l’affichage onirique des phases de lune, un petit plus contribuant à rendre cette merveille toujours différente d’un jour à l’autre.