JUNGHANS
APPRÉCIÉE POUR LE DESIGN MODERNE ET ÉPURÉ DE SES MODÈLES, JUNGHANS S’OFFRE UNE INCURSION DANS L’UNIVERS VINTAGE. DÉMONSTRATION AVEC CET INSTRUMENT INSPIRÉ PAR L’AUTOMOBILE ANCIENNE !
La dynamique de la nostalgie
Le nom Junghans s’associe presque automatiquement à celui de Max Bill. Le designer avait conçu, en 1961, la référence qui désormais porte son nom et est devenue un classique. Néanmoins, l’histoire de la maison a commencé cent ans auparavant, soit en 1861, lorsque Erhard Junghans fonda son entreprise à Schramberg, petite ville de la Forêt Noire en Allemagne. Son fils Arthur, ami avec Gottlieb Daimler et Wilhem Maybach – créateurs de ce qui deviendra Mercedes-benz –, fut l’un des premiers à acquérir une automobile. Par la suite, la structure horlogère développa pour les voitures des systèmes mécaniques comme des compteurs de vitesse ou des montres de bord. C’est pour rendre hommage à cette époque inventive et effervescente que Junghans a imaginé cet instrument, dont le cadran aurait pu figurer au tableau de bord de l’un de ces premiers engins motorisés.
Gentleman driver
La sobriété du dessin général, caractéristique de la marque, met en valeur un graphisme vintage. Peu épais et doté d’une lunette très fine qui lui confère une rare élégance, le boîtier en PVD d’or se propose dans un diamètre raisonnable de 38,4 mm. Ce retour aux tailles historiques, qui semble amorcer une nouvelle tendance, trouve ici tout son sens et d’autres détails jouent aussi la carte du passé. Ainsi, le verre est réalisé en Plexiglas – et non en saphir – bombé et traité antirayures. Le cadran gris et blanc est également convexe, à l’instar des instruments d’époque. Les chiffres sont délicatement soulignés de vert luminescent, ainsi que les aiguilles des heures et minutes. Une fine trotteuse et un guichet de date complètent ce modèle animé par un calibre automatique. À porter sur un bracelet en cuir vert british du meilleur effet.