L’HORLOGERIE MALADE DU CORONAVIRUS
«Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés…» (Jean de La Fontaine, Les Animaux malades de la peste).
Il est difficile, à l’heure où nous écrivons ces lignes, de savoir quelle sera la situation de l’industrie horlogère dans les semaines à venir, tant l’évolution de l’épidémie de coronavirus est susceptible d’en impacter durablement l’ensemble, particulièrement depuis que l’europe continentale est touchée.
Les premiers effets sont pourtant déjà perceptibles. En Chine continentale, épicentre de la maladie, des régions entières sont en quarantaine et les magasins restent fermés, alors que les habitants sont confinés dans leurs habitations. À cela s’ajoute un climat anxiogène qui se développe dans toute l’asie, où la consommation de produits de luxe connaît une baisse spectaculaire.
Parallèlement, dans les bureaux à l’atmosphère habituellement feutrée des directions des grandes marques horlogères, les réunions de crise se succèdent au rythme des annulations de manifestations ou de salons : par exemple, celles de l’événement « Time to move » de Swatchgroup, ou encore des deux plus importants au niveau international, Watches and Wonders à Genève et, quelques jours plus tard, Baselworld. Ce dernier en a profité pour annoncer les dates de son édition 2021, programmée à la fin du mois de janvier. De quoi relancer les conjectures quant à une refonte du calendrier des autres manifestations, l’année prochaine.
Affaire à suivre.