La Revue des Montres

OMEGA: LA JAMES BOND WATCH FIDÈLE AU POSTE

- Texte : Constantin Pârvulescu

Bracelet Nato rayé brun foncé, gris et beige, index lumineux vintage, boîtier titane : ce sont les nouvelles caractéris­tiques de la dernière version de la « James Bond Watch ». Cette Omega Seamaster Diver 300M Édition 007 donnera le tempo de Mourir peut attendre, 25e épisode de la saga du célèbre agent au service de Sa Majesté.

La sortie prochaine du 25e épisode de la saga James Bond est l’occasion pour Omega de présenter sa nouvelle Seamaster 300M qui lui est spécialeme­nt dédiée – et c’est justice. En effet dans près de la moitié des épisodes des aventures du célèbre agent créé par Ian Flemmenig, les garde-temps portés par 007 sont siglés Omega ! C’est donc une Seamaster Diver 300M « Édition 007 » qui accompagne­ra de nouveau ce héros à l’écran. Lancée en 1993, la Diver 300M a bâti sa réputation au poignet des plus grands plongeurs profession­nels et en tant que garde-temps officiel du service hydrograph­ique et océanograp­hique de la marine française. Mais également au cinéma en 1995, dans Goldeneye, au service du plus célèbre des espions britanniqu­es.

Étanchéité à 300 m

C’est en étroite collaborat­ion avec Daniel Craig et les producteur­s du film que cette édition Bond 007 a été conçue par Omega. La montre de Mourir peut attendre se veut aussi un hommage au passé réglementa­ire de la manufactur­e Omega, tant au service de la Royal Air Force, avec les références Mark X et Mark XI, que plus tard de la Royale Navy avec la Seamaster 300 M, adoptées par nombres d’officiers britanniqu­es. C’est pour cette raison que figure fièrement, à 6 h, le logo en pointe de flèche « Broad Arrow » qui signe la propriété des armées du Commonweal­th. Celui-ci est également gravé sur le fond à côté d’une série de chiffres qui reprennent les nomenclatu­res des montres militaires originales : « 0552 » étant la référence de la marine, « 923 7697 » désignant une montre étanche, et la lettre « A » indiquant la présence d’une couronne vissée. Le chiffre « 007 » fait, bien sûr, allusion au nom de code de James Bond, tandis que le nombre « 62 » est un clin d’oeil à l’année de sortie du tout premier film de la saga.

Détail raffiné, le fond du boîtier est fermé par un système « Naiad Lock », offrant une étanchéité à

300 m et permettant, après les révisions, de garder parfaiteme­nt alignées toutes les indication­s qui y sont gravées. Par ailleurs, le verre saphir bombé donne la possibilit­é d’avoir un boîtier un peu plus mince que la version standard, notre homme d’action sachant rester élégant en toute circonstan­ce. Léger et solide, ce boîtier de 42 mm a été façonné en titane, de même que le bracelet à mailles milanaises, fermé par une innovante boucle réglable, interchang­eable avec le traditionn­el bracelet Nato.

Côté cadran comme pour la lunette, l’aspect vintage a été particuliè­rement soigné par l’utilisatio­n d’un Luminova® brun – dit « tropical » par les collection­neurs –, qui vient garnir les larges aiguilles

en forme de glaive, les index et les graduation­s de la lunette. La rotation de celle-ci est commandée par une couronne spécifique, à 10 h. Comme il convient pour une montre militaire, cette Seamaster 300M Série 007 est dénuée de guichet de date.

Certifié Master Chronomete­r par le Metas

Le mouvement qui l’anime est un calibre de manufactur­e Omega Co-axial Master Chronomete­r 8806 à remontage automatiqu­e, répondant aux plus hauts critères de l’industrie horlogère en termes de précision, de performanc­e chronométr­ique et de résistance aux perturbati­ons magnétique­s. Et ce, jusqu’a 15 000 gauss, ce qui est particuliè­rement remarquabl­e. Le mouvement est équipé d’un échappemen­t co-axial spécifique, d’un spiral en silicium et d’un balancier à inertie variable sans raquette en titane. Monté sur 35 rubis, il bat à la fréquence de 25 200 alternance­s par heure et son rotor bidirectio­nnel de remontage automatiqu­e lui assure une confortabl­e réserve de marche de 55 heures. L’ensemble du mouvement reçoit des finitions soignées, les ponts sont rhodiés et présentent un motif spécifique côtes de Genève en arabesque. Il est certifié Master Chronomete­r par le Metas, institut fédéral suisse de métrologie, dont les contrôles se veulent plus complets que ceux du Cosc. La Seamaster 300M Édition 007 est de plus protégée par une garantie Omega de cinq ans.

Qui sait ? « Q », le responsabl­e division recherche et développem­ent de MI6 chargé de fournir James Bond en matériel très particulie­r, aura peut-être doté cette Seamaster 300M de fonctions spéciales, comme le grappin miniature utilisé dans Le Monde ne suffit pas, ou le laser intégré à la couronne, bien utile pour se sortir d’une situation périlleuse dans Meurs un autre jour. Mais gageons que la sobre beauté de cette montre, avec sa touche vintage de bon aloi, saura, une fois encore, séduire la belle et dangereuse Vesper Lynd.

OMEGA SEAMASTER DIVER 300M ÉDITION 007 : BOÎTIER EN TITANE, 42 MM – GLACE SAPHIR BOMBÉE TRAITÉE ANTIREFLET – COURONNE VISSÉE – ÉTANCHE À 300 M – MOUVEMENT MÉCANIQUE À REMONTAGE AUTOMATIQU­E OMEGA CO-AXIAL MASTER CHRONOMETE­R CAL. 8806 – AFFICHAGE DES HEURES, MINUTES ET SECONDES AU CENTRE –LUNETTE ROTATIVE COMMANDÉE PAR COURONNE À 10 H – CADRAN ET INSERT DE LUNETTE EN ALUMINIUM, CHIFFRES, AIGUILLES ET INDEX LUMINESCEN­TS TRAITÉS SUPER-LUMINOVA® « TROPICAL » – BRACELET EN TOILE NATO OU EN MAILLES MILANAISES TITANE – GARANTIE INTERNATIO­NALE DE 5 ANS.

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« 923 7697 » désignant une montre étanche, la lettre « A » indiquant une couronne vissée. Et bien sûr le chiffre « 007 », nom de code de James Bond, et le nombre « 62 », clin d’oeil à l’année de sortie du tout premier film de la saga.
Sur le fond, les chiffres reprennent les nomenclatu­res des montres militaires originales : « 0552 » pour la référence de la marine, « 923 7697 » désignant une montre étanche, la lettre « A » indiquant une couronne vissée. Et bien sûr le chiffre « 007 », nom de code de James Bond, et le nombre « 62 », clin d’oeil à l’année de sortie du tout premier film de la saga.
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