La Revue du Vin de France

Les bouchons Diam poussent jusqu’en Birmanie

- B. S.

Le dernier contrat décroché par les bouchons Diam ne l’a pas laissé de bois : « Nous avons reçu commande de 400 000 pièces pour l’un des tout premiers domaines birmans ! » , s’amuse Pascal Popelier, directeur de Diam Bouchage (filiale du groupe Oeneo). Un joli coup pour cette société française produisant dorénavant plus d’un milliard de bouchons annuelleme­nt. Diam cherche en effet depuis dix ans à évangélise­r les vins et grands crus sur la nécessité d’adopter ses bouchons en “liège techno

logique” (aggloméré) dont la particular­ité est de prémunir contre le tristement célèbre “goût de bouchon”.

Son dernier-né, le Diam 30, pièce haut de gamme (autour de 50 centimes l’unité), protège de ce fléau pendant… 30 ans. Des acteurs comme Montille et Leflaive (Bourgogne), Dubourdieu (Bordeaux) ou Singla (Roussillon) l’ont déjà commandé. La gamme prend de

l’ampleur. Numéro deux derrière le géant Amorim, Diam opère dorénavant dans une trentaine de pays. Et 30 millions d’euros ont été provisionn­és pour lancer l’an prochain une troisième usine à

Céret, près de Perpignan, siège historique

du groupe.

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de bouchon” pendant 30 ans.
PASCAL POPELIER (DIAM BOUCHAGE). Avec son Diam 3, le vin est garanti ”sans goût de bouchon” pendant 30 ans.

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