Et si sécheresse rimait avec fnesse ?
Neuf ans après nos dégustations primeurs, nous sommes aujourd’hui en présence d’un très grand millésime comme les amateurs n’en voient que cinq ou six dans leur vie. Cette année de sécheresse, parfois excessive, a produit des raisins de fort degré et de solide acidité avec des pH assez bas. À sa sortie, 2005 n’était pas un millésime tendre comme 2010, ni un millésime frais tel 2004. Si les 2005 ont des similitudes avec les austères1995, leurs extractions de matière ont été plus douces, offrant des tanins certes encore astringents mais moins rustiques. L’apogée des grands vins est attendu à partir de 2018. A. G.