La Revue du Vin de France

Le domaine Jamet affole les ventes

L’intérêt pour les vins rhodaniens se confirme et réveille un marché assoupi.

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Face à un CAC40 qui reprend des couleurs, le marché des ventes aux enchères de vin marque une pause. Les amateurs restent toutefois à l’affût des beaux millésimes de Bordeaux, avec une prime aux années matures. PontetCane­t, désormais très recherché, occupe une position à part. Sa démarche de conversion en biodynamie rejaillit sur le cours des millésimes plus anciens, comme 2000.

Les grands crus de Bourgogne se stabilisen­t, du moins dans les années récentes. C’est notamment le cas des musignys 2011 de Jacques-Frédéric Mugnier et des chambertin­s signés Rousseau. Ceux du domaine Dugat-Py en revanche repartent à la hausse, de même que les vins du Clos de Tart, convoités en 2010 (328 €, +37%). Les vins de Lalou BizeLeroy focalisent eux aussi l’attention, en rouge comme en blanc (domaine d’Auvenay).

Dans la vallée de la Loire, le Clos Rougeard enchaîne les records : le saumur-champigny Le Bourg a franchi le seuil des 300 euros la bouteille (2009 : 324 euros). Dans le Rhône, le domaine Jamet devient la star des ventes, tant pour sa côte-rôtie “classique” que pour la rare Côte Brune. Le marché se réveille et porte un intérêt marqué aux vins de cette région avec, au nord, Chave, Chapoutier, Jaboulet et au sud, à Châteauneu­f-du-Pape, des noms tels que Rayas, Henri Bonneau ou La Janasse. Romanée Saint-Vivant 1964 : 1 230 € ; Richebourg 1949 : 1 538 €, 1964 : 1 230 € ; Auvenay : Criots-BâtardMont­rachet 2001 : 876 €, meursault Goutte d’Or 2002 : 672 €, meursault Les Narvaux 2005 : 540 €.

Porto Hunt’s 1735 : 4 340 €. Paris 1 bouteille

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