La Revue du Vin de France

À JEU ÉGAL AVEC LES CÔTE-DE-BEAUNE

- Quelles améliorati­ons envisagez-vous ? Comment commercial­isez–vous ? Qu’en est-il du domaine de votre mari ?

Nez complexe, axé sur un fruité mûr et expressif avec un léger boisé. Attaque de bouche ample, avec un toucher des tanins bien lissé. Beau vin qui peut encore aller très loin. Nez marqué par les petits fruits rouges, la fougère, la menthe. Bouche souple, tanins serrés. Boisé remarquabl­ement digéré. Finale expressive. À déboucher ou à garder cinq à six ans. Beaucoup de fruit dès le premier nez et une belle alliance maturité-fraîcheur. Bouche dense, fraîcheur tonique. La finale de ce vin est en devenir. Attendre, le potentiel est bien là. Robe vive. Nez explosif, avec un bouquet de menthe, de cerise, de pivoine, de réglisse. La bouche se structure en douceur. Du charme, mais le vin peut aller plus loin. Robe de jeunesse. Nez très ouvert, sur un fruité mature. Style plutôt féminin, le millésime a été bien interprété. Il faudra cependant attendre pour profiter de toute la race de ce cru. Nez très complexe. La bouche a de l’ampleur sans lourdeur. Fruité un peu confit, miellé, bien mis en valeur. Le vin finit ouvert, long et complexe, avec une présence épicée. À boire. Nez floral, avec des notes fumées, boisées et vanillées. La bouche finit sur une tonicité appétante. La minéralité revient en dernier ressort. À boire sur cette expression maximale. Beau nez très ouvert sur des fruits blancs matures, avec d’élégantes notes florales, suivi d’une bouche homogène. Finale fruitée et épicée, Le vin est aujourd’hui irrésistib­le. Nez opulent. Matière ample et ronde, équilibrée par une nervosité marquée. Finale boisée, qui doit se dégager de son austérité actuelle. Attendre que tout cela se fonde. Je veux me passer de la pompe à vendange et entonner les raisins par gravité. Ma priorité, c’est l’améliorati­on des vins blancs, trop lourds et trop boisés. Nous ne sommes pas à Meursault, il faut dégager un style personnel. Je veux augmenter les rendements jusqu’à 45 hl/ ha, ramener de la fraîcheur et diminuer le bois neuf dans les élevages. Nous vendons 50 % de nos vins à l’export (Canada, Allemagne et Belgique). Le marché français part dans la restaurati­on, chez nos fidèles clients particulie­rs et pendant les trois mois d’été. C’est à Comblanchi­en, le domaine Lienhardt. Nous en sommes aux tout débuts avec nos premières vendanges depuis 2001, avec des résultats prometteur­s. Nous privilégio­ns un style sur le fruit et la gourmandis­e.

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