Chez Diam, le liège c’est l’avenir !
Le deuxième bouchonnier mondial fête ses dix ans et monte en puissance avec l’extension de son site de Céret.
Deuxième bouchonnier mondial derrière le Po r t u g a i s Amorim, le Français Diam s’est fait connaître en mettant au point un procédé de traitement de la poudre de liège qui la débarrasse du sinistre “goût de bouchon”.
« C’est l’élasticité du liège qui nous intéresse désormais » , résume François Morinière, directeur général d’Oeneo, holding de Diam, dont le procédé consiste à mélanger le liège à des microsphères assurant l’homogénéité du bouchon, puis à confronter le tout à du CO
2 sous haute pression.
Pour accroître sa capacité de traitement, le fabricant vient de créer sur 2 000 m2 une nouvelle unité de purification du liège dans son usine de Céret, dans les Pyrénées-Orientales. Diam dispose parallèlement d’un autre site de production, à Alcantara, en Espagne.
L’investissement coïncide avec le dixième anniversaire de la naissance de l’entreprise. Il va permettre d’accroître considérablement ses capacités de production. « Cette nouvelle unité permettra d’atteindre 1,7 milliard de bouchons par an, contre 1 milliard actuellement » , annonce François Morinière.
Diam cherche aussi à conquérir des parts sur le marché des bouteilles de vins bouchées en liège traditionnel haut de gamme, ce qui a conduit le groupe à acquérir récemment un bouchonnier portugais. Quinze autres milliards de bouteilles sont scellées de manière alternative sur la planète, avec des capsules à vis, par exemple. Le coût de la nouvelle installation s’élève à 30 millions d’euros. Vingt postes vont être créés, qui s’ajoutent aux 170 salariés présents sur le site.
Pour produire ses bouchons « garantis sans goût de bouchon » , Diam achète plus de 20 000 tonnes de liège par an. Et donne un avenir à ce procédé ancestral.