Ils ont contracté le virus Audi
nlevez-lui les 4 anneaux de sa calandre et vous pourriez la prendre pour un coupé italien ! Superbe, cette Audi 100 coupé S de 1972 (1 871 cm3, 112 ch, 183 km/h) marqua le renouveau de la marque ressuscitée en 1965 par Volkswagen. Et surtout par Ferdinand Piëch (petit-fils de Ferdinand Porsche, également créateur de la Cox Volkswagen) quand il entra chez Audi en 1972 après avoir conçu
Eles Porsche victorieuses au Mans. « L’homme qui a de l’essence dans les veines » révolutionna la marque avec ses fameuses Audi Quattro qui raflèrent victoire sur victoire en rallye. À l’époque, à Celles-sur-Ource dans l’Aube, le jeune Emmanuel Tassin, fils d’un producteur de champagne, fut subjugué par ces voitures phénoménales. « Cette passion, je l’ai transmise à mon fils et lui ai déniché ce coupé pour ses 20 ans. » Car chez les Tassin, le virus automobile fait aussi partie des gênes. Dans le garage s’alignent Peugeot 202, Renault Caravelle, Simca P60… La conduite du vignoble reste toutefois primordiale, surtout depuis la crise de 1929 qui vit la faillite du négoce champenois et incita le grand-père à vinifier luimême ses vins pour les vendre sous son propre nom. « Aujourd’hui, une partie de nos vignes constituée de très rares pinots blancs, âgés de 60 ans, confère une touche d’agrumes originale à notre champagne. »