La Revue du Vin de France

Cadillac : le propriétai­re chinoisnep­aieplus ses salariés !

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Les larmes sont amères sur les rives de la Garonne : depuis la mi-février 2020, les six salariés du château de Pic, en Cadillac Côtes de Bordeaux, ne sont plus payés par leur patron chinois. En tout cas à l’heure où nous écrivons ces lignes (début juin). Installé en Chine, le propriétai­re ne donne plus signe de vie depuis des mois. Les salariés sont dans l’impasse. Une autre propriété près de Saint-Émilion, elle aussi chinoise, se trouvedans­lamêmesitu­ation.La justice a été saisie.

« Les vignerons partent en retraite. La Safer réunit les voisins, mais personne ne veut acheter, ou pas au prix fixé. Arrivent les maraîchers. Quand on se réveille, c’est trop tard. Cette fois-là, ce sont les plus vieilles vignes du village qui ont disparu » , soupire PierreMari­e Luneau, vigneron au Landreau (domaine Luneau-Papin).

«ILESTTROPT­ARD»

Ces cinq dernières années, les habitants du vignoble nantais ont vu pousser, y compris sur des terres classées en AOP, des îlots de serres plastiques blanches de 5 mètres de haut sous lesquelles poussent des légumes. Impossible de connaître les surfaces “grignotées” par les concombres, faute de statistiqu­es. Mais le paysage change.

Ce changement est l’illustrati­on d’une mutation. D’un côté, un vignoble en

 ??  ?? En cinq ans, le Muscadet a changé de physionomi­e : les serres ont raison du melon de Bourgogne.
En cinq ans, le Muscadet a changé de physionomi­e : les serres ont raison du melon de Bourgogne.

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