Saluons les vignerons d’Île-de-France
J’apprécie la liberté d’analyse de La RVF et son courage, notamment sa défense de la culture du vin en France face aux laboratoires producteurs d’antidépresseurs. Mais l’article de Fabien Humbert sur la viticulture francilienne m’a déçu (La RVF n° 641, mai 2020). Je lui ai bien expliqué que le combat a été parfois très difficile, mais parmi tout ce que je lui ai dit, on retient plus un pathos qu’un aboutissement positif. La présentation du Syndicat des vignerons d’Île-deFrance est réductrice. Les vignobles patrimoniauxdéfendusparl’association des Vignerons franciliens réunis n’ont jamais été réduits à la consommation familiale, leurs vignerons combattent depuis vingt ans pour la reconnaissance de leur démarche professionnelle et pour l’IGP. Il aurait fallu saluer leur courage et leur ténacité, surtout maintenant que l’homologation du cahier des charges de l’IGP Île-de-France a été publiée au Journal Officiel, le 23 mai 2020. Les néoruraux du Syndicat des vignerons d’Île-de-France sont d’abord des entrepreneurs amoureux de vins authentiques et de la nature.
Patrice Bersac
La RVF. Cher monsieur Bersac, j’ai pour mantra de reconnaître mes erreurs lorsque j’en commets, cela m’arrive dans les pages de La RVF, c’est humain. Cependant, en ce qui concerne l’article qui provoque votre ire, je pense sincèrement qu’il est équilibré. En tant que journaliste, je donne la parole à toutes les parties prenantes d’une situation. Fabien Humbert