La Revue du Vin de France

Les pépites de Nairac

Le cru révèle une finesse et un équilibre idéal, respectant chaque millésime. La liqueur bien présente de Château Nairac est toujours parfaiteme­nt tempérée par une fraîcheur rare dans la région.

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Les millésimes à attendre 2015 18,5/ 20

Nez fin, avec des zestes d’agrumes, des notes menthées, de fruits exotiques rôtis, d’épices fines. Bouche très racée, bien équilibrée entre liqueur et tonus. La finale est énergique et minérale.

2014 18/ 20

Nez plus discret, un peu fumé, avec des notes d’amande grillée, de nougat, de fruits jaunes grillés. Bouche très lissée, à la liqueur élégante. Encore un peu fermé, mais grand potentiel.

2013 17,5/ 20

Un nez minéral et grillé, avec des fruits secs, du miel, des épices orientales. La bouche est encore un peu austère mais d’une belle race, soulignée par une amertume finale très tonique. Attendre.

2011 18,5/ 20

Mangue, datte, litchi, abricot très mûr… cette palette aromatique est égayée par une belle force épicée, une touche florale. Bouche au style plus opulent. Finale complexe, très équilibrée.

Les millésimes que l’on peut ouvrir 2012 16/ 20

Nez de fruits blettis, de camphre, de feuille morte, de miel. Bouche tout en légèreté, élégante, avec une fine amertume qui l’allonge, dans un style où liqueur et vivacité jouent à armes égales. Presque prêt.

2010 17,5/ 20

Nez aux notes grillées, de cuir, fruits rôtis, safran, verveine. Bouche très aromatique, portée par une liqueur racée, ample et profonde. Une finale vanillée, avec une amertume fine, de la vivacité.

2009 19/ 20

Zestes d’agrumes confits, datte, mangue très mûre, miel, curry au nez. Bouche riche, ample, à la finale d’une belle force épicée et toujours cette fraîcheur native. La longueur est impression­nante.

2008 19,5/ 20

Nez avec une touche de vanille, nous sommes encore dans un élevage avec du bois neuf. Bouche à l’équilibre très séduisant, porté par une finale où épices et amertume sont dans le registre de la finesse.

2007 19/ 20

Vif, enlevé, tout en tonus, avec une liqueur puissante mais parfaiteme­nt équilibrée, dans un registre très appétant. Datte, safran et fine amertume se marient dans une finale très allongée.

Les millésimes à boire 2006 17/ 20

Nez plein de jeunesse, avec des fruits exotiques rôtis, de la verveine, des épices douces vanillées. La bouche a beaucoup d’éclat, un milieu savoureux, une finale complexe… Un style tout en finesse.

2005 19/ 20

Nez très rôti, avec toutes les épices du botrytis, égayées par le citron, l’abricot sec. La truffe pointe. Grande bouche pleine, au fruité grillé. Finale interminab­le, avec la complexité aromatique du millésime.

2004 17,5/ 20

Le nez est plus discret, avec du miel, des épices pures, un fruité intact, des notes de sous-bois. La bouche est veloutée, tonique. Sa finale est soutenue par une belle amertume et des épices douces.

2003 16/ 20

Ce millésime est atypique, la fraîcheur habituelle est un peu en retrait. Belle longueur gourmande, avec une jolie palette de fruits confits et d’épices, le tonus revient en tout dernier ressort.

2001 19/ 20

Grande bouche riche mais bien tendue, très épicée, avec une profondeur d’école. Elle se prolonge dans une palette où épices et amertume se disputent la finesse. Grand vin de gastronomi­e.

1996 Hors note

Pur, épanoui, avec un équilibre magique entre liqueur et tonus. La finale, racée, d’une étonnante jeunesse, est interminab­le. Un vin de légende, à déguster avec un havane au coin du feu.

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