La République de Seine-et-Marne (Édition A-B)
Digital Village, du coworking pour free-lances
Digital Village est un espace de coworking, une co-agence dédiée aux freelances experts dans le digital et un incubateur de startup. Focus sur cette structure dynamique implantée dans le Techniparc de Roissy-en-Brie.
David Calderini parle avec entrain et passion. Cofondateur du Digital Village, implanté à Roissyen-Brie, il porte son projet à bout de bras avec son associé Romain Arnol. Cet espace de coworking, également co-agence dédié aux freelances experts dans le domaine du digital, s’adapte aux nouveaux modes du travail et à ses multiples usages. « À la base, nous sommes un collectif de freelances, principalement dans le domaine du digital » , confie le jeune entrepreneur de 34 ans.
Depuis 2015 à Roissy
Lui qui a créé Digital Village il y a cinq ans à Paris, a rapidement constaté que la structure grandissait. Fort de ce succès, il s’est posé la question de l’utilité d’une telle structure en région parisienne. « Le défi, c’est d’éviter aux gens d’aller travailler tous les jours dans la capitale avec les bouchons. »
En octobre 2015, les deux associés décident alors d’ache-
ter un local de 252 m2 dans le Techniparc de Roissy, à côté de la gare. C’est là que se rassemblent, chaque jour, des freelances et petites entreprises qui trouvent tous une réponse adaptée à leurs besoins. En effet, Digital Village conjugue, dans un même endroit, plusieurs activités.
Il y a d’abord l’incubateur de start-up. « Des jeunes entreprises qui ont des projets dans le digital et qui ont besoin d’accompagnement et de locaux peuvent nous contacter » , assure David Calderini.
Le lieu compte également six bureaux privés et même un bureau de quatre places pour du télétravail.
L’autre versant des activités de Digital Village, le plus important, s’adresse quant à lui aux free-
lances, toujours dans le domaine du digital. Moyennant un loyer de 220 € HT par mois (charges comprises), ils peuvent ainsi bénéficier de l’espace de coworking (24 places) pour recevoir leurs clients, mais aussi profiter du matériel et de la fibre optique ( 1 Go). « Nous souhaitions que le loyer ne représente pas plus qu’une journée de travail » , avance David Calderini qui ajoute que « certains expatriés ne sont pas directement dans les locaux. »
En parallèle, la structure est aussi un « incubateur de freelances » , pour les aider notamment sur les parties comptabilité et commerciale. « Ce qui nous intéresse, c’est des gens aux profils complémentaires qui ne viennent pas ici que pour avoir un bureau, mais pour profiter de la synergie du groupe, développe l’entrepreneur. Lorsqu’un client contact Digital Village, on se charge de dispatcher ensuite les rôles aux personnes disponibles et dont la compétence est requise. On est organisé comme une vraie agence, on n’a rien à envier à Publicis ! »
Projet de restaurant
En 2016, la structure a mené plus de 200 projets, dont certains longs de plusieurs mois. Le fonctionnement se veut par ailleurs sécuritaire. « On demande toujours 30 à 40 % de la somme du contrat en acompte au client et le paiement des freelances toutes les deux à trois semaines durant la durée du projet. En contrepartie, le client bénéficie d’un cahier des charges et d’un calendrier précis. »
Pour ce qui est du fonctionnement, David Calderini assure que « 85 % du chiffre d’affaires réalisé est destiné aux freelances, le reste est utilisé pour les investissements » .
C’est ce qui lui a permis d’engager récemment des travaux pour développer une partie restaurant à destination des freelances mais aussi des clients extérieurs (depuis la gare).
« Rien à envier à Publicis »