Bien- être. Nia Lyon : le combo qui mêle arts martiaux, danse et yoga
Expliquer ce que l’on expérimente en faisant du nia est
assez complexe. Pourtant cette activité venue des États- Unis est simple à décrire : c’est un mélange de mouvements issus des arts martiaux, du modern jazz et du yoga, le tout réalisé en pleine conscience de ses déplacements. Mais cette discipline ne ressemble à aucune autre. Et c’est exactement ce que les Lyonnaises que j’ai rencontrées chez Nia Lyon viennent chercher. Claire, la quaran-
taine, aime les similitudes avec le
taekwondo. Selon Laure, 61 ans, « la gym c’est trop mou, et le Pilates, il y a trop de monde. Ici on se défoule, on peut crier » . Selon elles, le nia serait l’activité parfaite pour se lâcher.
Bouillon de joie Pieds nus, chacune prend place dans la salle, face à Thomas, le professeur. Avant de commencer, il explique chaque kata* que nous allons devoir reproduire en musique. Les mouvements sont simples et chacune peut les reproduire à des niveaux d’intensité différents, les accompagnant d’expirations fortes, comme au tennis. Une forme de respiration qui donne de l’énergie. Le plus surprenant, c’est l’association de mouvements très structurés et de la fluidité de la gestuelle, qui peut faire penser à de la danse contemporaine. Les katas s’enchaînent et, malgré le fait que chaque fille soit en nage, personne ne semble ressentir de fatigue. Au contraire, on ne voit que des sourires. Le soir, un sentiment de plénitude m’envahit et je ne ressens aucune courbature malgré l’effort fourni. Mais plutôt l’envie de revenir.