La Tribune de Lyon

- Les Lyonnais à l’assaut des pays « à risques »

À Lyon, malgré des exportatio­ns « stables, voire en baisse » , des dizaines d’entreprise­s restent tournées vers l’internatio­nal. Une poignée d’entre elles a même fait le pari de s’installer dans des pays « difficiles » . Syrie, Irak, Cuba... Guerre, situa

- PAR LUCAS DESSEIGNE ET LUCAS BIDAULT @ LucasDesse­igne

Les 1er et 2 décembre prochains se tient à la Cité inter

nationale le salon Classe Export. Le raout annuel des entreprise­s exportatri­ces offre aux entreprene­urs l’occasion d’échanger conseils et retours sur leurs expérience­s. L’occasion aussi de dresser un bilan de l’activité dans la région. Dans leur livre blanc paru fin 2015, les conseiller­s du commerce extérieur ( CCE) de la France ont publié les chiffres de l’export en Auvergne Rhône Alpes. Le rapport recense près de 6 000 entre-

prises qui exportent dans la région. Un chiffre « stable, voire en baisse » qui s’explique notamment par le

fait qu’il « n’est pas possible d’affirmer que l’argent public dépensé pour le développem­ent export a été une action de développem­ent de l’exportatio­n en Rhône- Alpes » . Ce climat légèrement découragea­nt ne doit pas rebuter les entreprise­s, affirme Nicole Hoffmeiste­r. La fondatrice du salon Classe Export le clame : « Il faut se mondialise­r : c’est difficile, mais obligatoir­e. » Surtout, le plus important

est de « travailler ensemble » . « Il faut se regrouper, tout faire pour collaborer entre entreprene­urs et institutio­ns, répète Nicole Hoffmeiste­r, comme un mantra. Les Allemands, les Italiens, les Espagnols l’ont compris. Partir seul, c’est trop dur. » Clusters et incubateur­s accompagne­nt ce mouvement. Lyon, « particuliè­rement bien dotée à ce niveau, a un vrai potentiel » , estime encore la directrice de Classe Export. « Il faut juste arriver à travailler ensemble, et oublier les petites guéguerres. »

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