La Tribune de Lyon

CÉCILE SIMÉONE : « JE N’AI JAMAIS ÉTÉ ATTACHÉE AU MONDE DE LA TÉLÉ »

S’il y a une boutique de déco qui cartonne à Lyon, c’est bien Simone Sisters, quai Saint- Antoine, que dirige l’ancienne Miss météo de Canal+ Cécile Siméone. Dès ses débuts discrets dans son showroom de SaintGenis- Laval, elle a charmé les Lyonnaises avec

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On vous connaît comme une ancienne Miss météo de Canal+, moins en tant que décoratric­e d’intérieur....

CÉCILE SIMÉONE : J’ai toujours beaucoup dessiné. À la base, j’ai fait l’école Émile- Cohl à Lyon. Et puis après deux ans, je suis partie à Paris pour être mannequin. Dans tous mes premiers appartemen­ts, je chinais des objets, du mobilier. J’allais au marché Saint- Pierre pour acheter des tissus pour recouvrir mes canapés... A l’époque, je faisais marrer tout le monde. C’est une passion qui vient sûrement de mes parents, des passionnés de vieilles pierres, qui déménageai­ent tous les trois ans et devaient réinventer une déco pour chaque maison.

Et vous avez fait de ce virus familial votre métier ?

Oui. Quand j’ai arrêté la télé et que je suis revenue à Lyon avec mon mari ( l’ancien gardien de but de

Saint- Étienne, Dominique Casagrande, NDLR), je ne me voyais pas rester sans rien faire. J’ai commencé à me faire la main sur des chantiers chez des amis, puis dans le restaurant de mon mari, le 1838 à Brignais. Ensuite, j’ai lancé un site de vente en ligne d’objets que je chinais, puis j’ai ouvert un showroom à Saint-Genis- Laval en 2012, où je proposais aussi des objets de créateurs. J’avais besoin de me faire la main avant d’ouvrir une boutique à Lyon. C’est là que j’ai commencé à voir des Lyonnaises débarquer. Elles venaient à plusieurs et remplissai­ent des voitures !

Et elles vous ont suivi dans votre nouvelle boutique du quai Saint- Antoine ?

À Lyon, la boutique n’a que six mois, donc je préfère attendre un peu avant de crier victoire. C’est un gros challenge, surtout que je gère aussi plusieurs chantiers déco en parallèle. En ce moment, je suis en train de finaliser un restaurant très prometteur, L’Éclat, qui ouvre début décembre quai Pêcherie, avec à sa tête un jeune chef lorrain, Vincent Leleu. J’ai voulu recréer un univers chic avec des sièges en velours, des luminaires Tom Dixon et des matériaux nobles, comme un mur en carreaux de daim et un parquet qu’on a jamais vu nulle part. Je me suis vraiment fait plaisir.

Comment êtes- vous passée d’une école d’art au mannequina­t, puis à la télé ?

La télé, c’est vraiment un hasard dans ma vie. J’étais mannequin et mon agent m’a envoyé sur un casting pour Canal+, qui préparait une sorte de romanphoto­s sur son site internet pendant le festival de Cannes. Au départ, cela ne m’intéressai­t pas du tout, et en plus c’était moins bien payé que ce que j’avais l’habitude de toucher en tant que mannequin...

Mais le festival de Cannes ne vous faisait pas rêver?

Non. Je ne m’en rendais pas compte. Mais mon agent a insisté et j’y suis allée. Et c’est là qu’Alain De Greef m’a remarquée. Et le dernier soir du festival, il m’a proposée de faire la météo en direct sur le plateau de Nulle part ailleurs.

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