Deux projets au point mort sur les quais de Saône
Alors qu’en mars la Métropole a signé la nouvelle charte de partenariat 2016- 2021 avec les Voies navigables de France, dont une partie acte la poursuite de l’aménagement des Rives de Saône, avec notamment le projet phare des terrasses quai Saint- Antoine, il y a encore deux passages où ça coince sur la Presqu’île. Première difficulté, le linéaire juste après la passerelle Saint- Georges, quai Tilsitt, au niveau du quartier d’Ainay. À cet endroit, le quai est fermé et il faut remonter sur le trottoir afin de poursuivre sa balade. Ici le chantier est bloqué depuis trois ans, à cause
d’une procédure judiciaire engagée entre la Métropole, le titulaire du marché et les sous- traitants. « Le projet de départ comprenait notamment une nouvelle passerelle à fleur d’eau, similaire à celle qui passe sous le pont Bonaparte, précise Roland Bernard, conseiller délégué aux fleuves. Mais les travaux ont dû être stoppés à cause des risques d’affaissement. » Zone peu engageante sous le pont
Kitchener. Autre point sensible un peu plus loin, sous les ponts autoroutiers et ferroviaires de Perrache. Une zone « peu engageante » , reconnaît Roland Bernard. « L’estacade est
en très mauvais état, on doit rapidement trouver un projet qui soit économiquement fiable en regard
du contexte particulier du site. » En effet, l’établissement de nuit basé à cet endroit, le Pop, ayant signé un bail de 25 ans devrait partir plus tôt. Il a donc le droit à des indemnités en compensation. Le conseiller délégué aux fleuves évoque aussi un programme immobilier de logements qui s’implantera à l’angle du cours Suchet et du quai Rambaud, à la place des locaux actuels du Sytral. « Ce programme nous oblige à ce que la refonte des rives de Saône à cet endroit soit très qualitative. » Aucun calendrier n’est prévu encore pour cette partie des quais. Le projet doit d’abord être inscrit à la programmation pluriannuelle des investissements. C. S.