Arrêtons un peu de râler
Cette fois, les râleurs n’ont plus aucune excuse. On en voit encore quelques- uns, qui baissent les yeux en pestant contre la crise qui serait responsable de ceci, cause de cela… Mais de crise, mesdames et messieurs les râleurs, il n’y a plus. Ou presque plus. Fini, out, terminé. Dans les entreprises de la région, on sentait déjà des frémissements, mais l’Insee vient offi ciellement de le confi rmer dans son excellent bilan économique de l’année 2016 en Auvergne Rhône- Alpes.
L’Insee titre ainsi son étude annuelle : « La reprise économique semble se confi rmer en Auvergne Rhône- Alpes » .
Mais la réalité, c’est qu’il y a du sourire à tous les étages. J’aurai pu simplement recopier la page d’introduction de ladite étude pour montrer que tout ne va pas si mal, mais cela aurait été un peu abrupt.
Voici donc des exemples : l’emploi salarié ? « Il augmente pour la deuxième année consécutive et de façon plus prononcée encore qu’en 2015 » ,
écrit l’Insee. Le nombre de demandeurs d’emploi ? Il est encore trop haut, mais il a reculé de 3,3 % et même de 5,7 % pour les jeunes de moins de 25 ans. Les créations d’entreprises ? Elles augmentent « très nettement » tandis que les défaillances ralentissent de 9,2 %.
On pourrait continuer ainsi à l’envi : en tourisme, notre région a enregistré un nombre de nuitées record depuis dix ans
( 35 millions de nuitées) ; dans l’automobile, les immatriculations font un bond de 5,2 %, les ventes de logements et la construction sont en hausse… Seuls l’agriculture et, dans une moindre mesure, le transport de marchandises, montrent des signes de faiblesse.
Il n’existe, malheureusement, pas encore de données déclinées à l’échelle de la Métropole de Lyon,
mais gageons que sa capitale contribue très largement à l’embellie économique de la région. La dynamique de métropolisation de Lyon est une source importante de concentration de la croissance.
Alors bien entendu, cela ne signifi e pas que tout va bien. Mais presque tout va mieux.
Ce qui est une bonne nouvelle à plus d’un titre. D’abord parce que le nouveau gouvernement va pouvoir mettre en oeuvre ses réformes dans un climat sain et ne pas nous faire pleurer pendant des années avec « l’héritage » . Deuxième bonne nouvelle : le Front national, qui se nourrit de la colère et de la pauvreté, va connaître un mouvement inverse proportionnel à celui de la croissance économique. À la lumière de cette étude de l’Insee, il est vraisemblable que le parti d’extrême droite fasse des résultats moins bons que prévu dans la région. Voici encore une bonne raison de retrouver le sourire.