La Tribune de Lyon

William Arribart, le surdoué de la magie

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Le magicien de 19 ans William Arribart fait souffl er un vent nouveau sur le monde de la magie avec son dernier show présenté samedi à la salle Rameau.

En apesanteur

Guillaume Arribart, William de son nom de scène, a commencé à prendre des cours à six ans avec une idée en tête, « voler dans les airs » . Après cinq ans de cours dans une école spécialisé­e, le jeune magicien décide de se débrouille­r par lui- même. À 13 ans germe l’idée de monter son propre spectacle. « Je me suis dit que ça ne servait à rien de répéter des tours seul dans ma chambre sans les montrer à personne » . Alors l’ado y va au culot, loue la MJC Monplaisir en cachant son âge, produit son spectacle de Aà Z et remplit les 150 places. C’était en 2012, William avait 14 ans. Depuis, il a produit plus de cinq spectacles de magie et a réalisé son rêve : léviter sur scène.

Magicien, producteur et… étudiant

C’est d’ailleurs grâce à un numéro de lévitation qu’il remporte en 2014 deux prix au concours Talents de scène, avant l’année suivante de faire voler dans les airs sa partenaire devant l’opéra de Lyon, en plein jour. Le jeune homme, qui parle de son dernier spectacle comme un VRP aguerri, admet s’être toujours senti « en décalage » avec les jeunes de son âge. Et il y a de quoi. À seulement 19 ans, le prodige mène plusieurs activités de front. En plus de terminer sa troisième année à l’école de commerce de l’Esdes, il est à la tête de sa propre maison de production de spectacles de magie, Magic Arribart, monte des shows publics et privés. Et, il a ouvert sa propre école de magiciens en septembre, au théâtre du Gai savoir ( Lyon 6e) où il donne des cours tous les jeudis à une quinzaine d’élèves.

Show must go on

Sans surprise, il a pour modèle David Copperfi eld et « ses shows hallucinan­ts aux illusions effi caces » . Pour l’illusionni­ste, la notion de showman est importante. « C’est la différence entre le truc et l’illusion. On peut maîtriser la technique d’un tour, mais pour faire de la magie, il faut une véritable mise en scène. » Il travaille d’ailleurs avec une équipe de trente personnes pour son dernier spectacle, Venez voir l’impossible, où il repousse les limites avec un spectacle d’illusion sans trucage. Avec une date prévue d’ici la fi n de l’année dans une grande salle lyonnaise, William rêve de passer profession­nel et « de tourner partout en France et même au- delà » . C’est tout le bien qu’on lui souhaite. C. S.

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En plus d’organiser des spectacles auprès des enfants hospitalis­és, William Arribart reverse 1 euro par spectateur à l’associatio­n L’Orchidée pour les enfants malades.

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