La Tribune de Lyon

Qui sont les candidats à la présidence ?

- ANTOINE COMTE

Sauf grosse surprise, c’est

David Kimelfeld ( à gauche) qui devrait être élu lundi prochain à la tête de la Métropole de Lyon. Le dauphin macroniste de Gérard Collomb a, en effet, réglé le principal problème qui aurait pu lui barrer la route : convaincre Jean- Paul Bret, le maire PS de Villeurban­ne et ses soutiens de voter pour lui. « On peut penser que Kimelfeld aura moins le côté autocratiq­ue de Collomb » , espère Jean- Paul Bret. Mais l’actuel maire du 4e ne sera pas le seul candidat lundi. Même si personne n’en parle ou presque, Richard Llung, élu PS villeurban­nais et vice- président en charge de l’Urbanisme à la Métropole, a également fait acte de candidatur­e par le biais d’un courrier envoyé à l’ensemble des conseiller­s métropolit­ains début juin. Soutenu notamment par deux adjoints villeurban­nais de Bret, ses chances de victoire semblent très minces. Tout comme celles de l’UDI Christophe Geourjon ou encore celles de Véronique Sarselli, la maire LR de Sainte Foy qui y croit dur comme fer, mais qui n’est soutenue que du bout des lèvres par sa propre famille politique. « Elle n’a aucune chance face à Kimelfeld. Je ne comprends même pas pourquoi elle est candidate » , tacle un élu lyonnais LR qui a même boycotté le vote en bureau politique pour désigner le candidat de la droite à la présidence de la Métropole. Peu de suspense donc lundi, même si comme le disent les deux challenger­s de Kimelfeld, « dans une élection, tout peut arriver » .

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De gauche à droite, David Kimelfeld, Véronique Sarselli, Christophe Geourjon et Richard Llung

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