Ex- fan des eighties
Violence gratuite, synthés des années quatre- vingt,
éclairage aux néons façon Subway de Luc Besson puis Charlize Theron sortant de sa baignoire la chevelure blonde platine lissée et le fessier apparent… Générique signé Bowie. Le décor est posé pour le divertissement vintage de l’été : un cocktai l détonnant ent re glamour et baston, arrosé d’une vodka on the
rocks sur le tapis de bain à l’occa- sion. Avec la seule actrice capable d’être bandante, puis la gueule totalement défoncée d’un plan à l’autre. El le crie plus fort que Navratilova quand elle décroche un direct du droit, mais susurre chaque insulte du bout des lèvres charnues : Charl ize Theron invente à elle seule une sorte de glamour trash. Trop bisexuelle pour jouer vraiment les James Bond, livrée à elle- même par un scénario inexistant, pas besoin d’aller chercher Jason Bourne comme le scande l’affiche : l’espionnage sur fond de guerre froide n’est ici qu’un prétexte. Ato
mic Blonde est un pur produit jouissif assumant ses références à
Nikita ou Basic instinct à coups de rangers taille fillette. Depeche Mode, George Michael ou Nena rythment le meilleur du film : des scènes d’action ultra- réalistes parfaitement chorégraphiées par un maître du genre ( le réalisateur David Litch, déjà chorégraphe sur Fight Club ou La vengeance
dans la peau). Pas de quoi bouder son plaisir. L. H.