L’université de Lyon vise le top 20 européen
Comme tous les ans, l’université Jiao Tong de Shanghai a publié la semaine dernière son classement des meilleures universités du monde. Et comme tous les ans, les Français peinent à y exister. À Lyon, seules l’université Lyon 1 et l’ENS figurent parmi les 300 premiers établissements. Un résultat à pondérer par la méthode retenue, selon Khaled Bouabdallah, président de l’université de Lyon ( UdL). « Le classement de Shanghai repose sur le nombre de prix Nobel ou de détenteurs de médaille Fields sortis des universités. On peut toujours critiquer ces classements, bien entendu,
mais ils jouent un rôle qui ne doit pas être négligé. » Comprendre : ce n’est pas très grave de ne pas bien y figurer, mais attention tout de même. « Vis- à- vis des étudiants ou des chercheurs internationaux, ces classements nous permettent de savoir comment on est perçu » , poursuit Khaled Bouabdallah, qui croit en la création future d’une université unique à Lyon pour
monter au classement. « Cela va nous permettre de gagner en visibilité et travailler sur notre marque, attirer de meilleurs chercheurs, avoir plus de publications citées… » Et le président de l’UdL a déjà des objectifs chiffrés : « l’université de Lyon vise le top 100 de Shanghai et le top 20 des universités européennes d’ici
cinq à dix ans. » Signe que, même s’ils sont imparfaits, les universités gardent un oeil acéré sur les classements.