Blues aux allures eighties

Synthétiseur compressé, basse lourde et rythmique martiale… Syncerely,

Future Pollution ne laisse aucun doute quant à la nouvelle direction prise par Timber Timbre pour ce cinquième opus : pleins feux sur les eighties. Le groupe ne nous avait pas habitués à de tels habits de lumière ( noire – faut pas déconner non plus) mais ils leur siéent à ravir. La véritable réussite de ce nouveau disque réside là, dans cette rencontre, de plein fouet, entre le synthétique et l’organique, est un son à la fois nouveau pour le groupe et logique pour celui qui l’écoute. On est souvent surpris, jamais désarçonnés. Le liant dans tout ça, c’est le blues, grâce notamment à la voix caverneuse de Taylor Kirk. Certains titres colportent des idées plus noires que le noir, corrompues par la pollution ambiante et le marasme humain qui sert de décor à ce disque. C’est bien leur album le plus sombre à ce jour. Le plus puissant, aussi. On en ressort étourdi. A. Q. Timber Timbre + guest, samedi 7 octobre, 20 h 30. L’épicerie moderne, Feyzin. De 14 € à 18 €. epiceriemoderne. com