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My Safe Map, l’appli sécuritaire pour noter les quartiers - Vetbiobank vise le marché européen
« Quai Augagneur, à éviter après 23 heures, risque d’agression. » « Bourse du travail : calme, mais dur de se garer. » Les commentaires de ce type fleurissent depuis juillet sur la carte de My Safe Map, cousine sécuritaire d’Instagram, née à Limonest chez Piman Security. Ses trois fondateurs ( dont l’ancien rugbyman Sébastien Chabal) ont investi près de 500 000 euros pour lancer l’appli.
Notes de 1 à 5. Le principe de My Safe Map : noter de 1 à 5 tous les lieux de France et du monde selon la sensation de sécurité qu’ils procurent aux utilisateurs, photos à l’appui ( un algorithme filtre les termes racistes, sexistes, grossiers ou à caractère religieux). Faire partie d’une communauté d’utilisateurs pour chatter et se géolocaliser afin de savoir, par exemple, si la petite dernière est sur le chemin du retour. Et enfin, déclencher un mode alerte en cas de péril imminent. Reste à conquérir un nombre d’utilisateurs suffisant pour crédibiliser les notations. « La communauté n’aura jamais tort quand on aura 500 avis sur un lieu » , avance Sébastien Chabal. My Safe Map affirme totaliser 2 000 téléchargements en France. Son modèle économique passera par la vente de publicités et la commercialisation de données auprès de plateformes comme Trip Advisor ou Airbnb.