« Lego Ninjago » de Charlie Bean et Paul Fisher
Toutes les personnes qui ont joué aux Lego ( marque déposée) ont, par nature, une certaine bienveillance avec les films dérivés de la championne de la brique en plastique. Tout d’abord, parce qu’après Hamlet, Andersen et la Carlsberg 33 cl ( marque déposée), on est content de découvrir un autre pan de la culture danoise, ensuite pour l’effet régressif crêpes au Nutella ( marque déposée) de la vogue de la Croix- Rousse. Les deux premiers, Lego la grande aventure et
Lego Batman étaient plutôt réussis. Ninjago, déjà exploité en version série laborieusement animée, retrouve de la fluidité et de beaux décors ( inutile de tenter de les reconstruire, les ressources mondiales de pétrole ne pourraient jamais produire autant de plastique). Quant au scénario, il ne casse pas des briques ( ah, ah !). Lloyd, le ninja vert et ses amis les bâtisseurs Lego, ainsi que le vieux maitre ninja Wu, défendent Ninjago City contre l’ignoble Garmadon. On entame dès lors, une série de clins d’oeil cinéphiliques destinés aux parents qui n’aiment pas se résumer au rôle de halte- garderie : des Gremlins à King
Kong, de Spiderman à Transformers ( marque déposée) en passant par Star Wars ( marque déposée). Eh oui, parce que Lloyd le ninja vert ( Nicolas Hulot ?) découvre qu’il est le fils de Garmadon ( l’Étoile de la mort Star Wars de 4 016 pièces, référence 75159, se vend à elle seule 499 euros). La véritable invention est d’avoir fait intervenir un chat géant destructeur de taille Godzilla, vrai de vrai, pas en briques. Un des rares personnages de la licence qui ne soit pas en vente dans les magasins de jouets.
Lego Ninjago. De Charlie Bean et Paul Fisher Genre : après le placement de produit, le placement de film. États- Unis, Danemark. 1h41. Avec Teddy Riner, Jackie Chan, Dave Franco…